Un travail immense qui fixe la naissance du tatouage en Chine il y a 4081 ans et qui laisse dialoguer le tatouage chinois avec son cousin le plus proche, le tatouage japonais, tissant ainsi un réseau de divergences et de similitudes à travers les mythologies populaires chinoise et japonaise.
On passe ensuite aux sujets et aux tatoueurs contemporains, qui racontent dans leurs interviews comment ils sont arrivés à occuper le devant de la scène du tatouage international, en réinterprétant aussi, à l’aide de la petite machine à tatouer, le plus traditionnel des arts chinois : la calligraphie, pleinement intégrée dans la construction de figures et de sujets humains et animaux.
Un livre essentiel pour en savoir plus sur l’art du tatouage de l’ancien pays maoïste, mais aussi pour comprendre comment la contamination à laquelle cet art est exposé n’a jamais eu de limite.