Développé par DnS Development, Primal Fears est un jeu de tir et d’action indépendant. Le scénario, on ne peut plus basique, est celui du monde bouleversé par un produit chimique qui va provoquer l’émergence de monstres.
Pauvreté du gameplay et de l’interface
Le problème, c’est que Primal Fears hérite aussi de problèmes chroniques assez pénibles. Comme les délai de chargement, légèrement inférieurs à ceux de Dead Horde, mais incroyablement longs pour un jeu indépendant de cette qualité. On retrouve aussi le même problème de feeling des armes: c’est bien simple, on met des plombes à tuer les monstres, même en mode Easy, et on se retrouve souvent à tirer, reculer, tirer, reculer, tirer, reculer… C’est d’ailleurs pour cette raison que je ne me suis pas risqué bien longtemps dans les modes de difficulté supérieurs, où l’ennui et les problèmes de jouabilité deviennent mortels. N’espérez pas être distraits par les interactions avec d’autres personnages, de ce que j’ai vu elles sont inexistantes, et au mieux, cela se limitera à des consignes basiques, du genre «allez du point A au point B». Les bons jeux d’action, même les plus basiques, prennent toujours la peine d’assurer un scénario , et même quand celui-ci est minimal, le plaisir de se battre compense la faiblesse de l’histoire. Ici il n’y a rien pour sauver le jeu. Les modes de jeu se limitent au solo offline et à un mode coopératif, si vous voulez vous ennuyer à deux.
Conclusion : 2/10
Dans un genre où l’on est censé s’amuser en tuant du monstre, on finit par succomber à l’ennui et à la lassitude. Vendu à 8,99 euros sur Steam, Primal Fears ne mérite pas qu’on s’y attarde, si ce n’est pour voir ce qu’il ne faut pas faire. Préférez-lui des classiques du genre, comme les Alien Shooter ou Zombie Shooter, ou utilisez ces 9 euros pour acheter un bon bundle de jeux indépendants.
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