Rencontré : Ludo Sterman, journaliste sportif et auteur de polar, venu présenter à de jeunes étudiants d’Agen son livre « Dernier Shoot pour l’Enfer. » publié par Fayard. Un polar relatant une enquête de Julian Milner, journaliste sportif, dans le milieu des héros du Mondial-98 qui l’amène à découvrir les dessous d’un titre mondial. Un roman sans concession sur les dérives du sport business. Il s’agit de l’accompagner à l’occasion de trois rencontres qu’il doit assurer, deux au lycée de Baudre et une à l’école Sud-Management. L’individu est charmant, abordable et profondément intéressant. Il possède surtout une éthique et un sens moral – ce qui l’a amené à quitter le journal l’Equipe afin de garder son indépendance – qui force notre profond respect. Non, les journalistes ne sont pas tous serviles ! A bientôt Ludo !
Oublié : la semaine dernière de signaler dans ma sélection de belles jaquettes 10/18, celles de la jeune dessinatrice libanaise Zeina (et no Zenia, comme l’indique l’éditeur) Abirached. Zeina est une illustratrice qui a déjà été remarquée par ses affiches de manifestations culturelles, pour ses illustrations pour les ouvrages
- Le livre du Chevalier Zifar, aux Éditions Monsieur Toussaint Louverture 2009
- Le Papa-Maman, avec Angelina Galvani, aux Éditons Benjamin Médias 2010
- Agatha de Beyrouth, avec Jacques Jouet, aux Éditions Cambourakis 2011
- Père Mère, collectif dirigé par Yves Haddad, aux Éditions La Martinière 2011
et pour ses BD éditées par les Éditions Cambourakis dont l’ouvrage « Mourir partir revenir, Le jeu des hirondelles » lui ont permis d’être dans la sélection officielle du Festival International de la Bande dessinée d’Angoulême.
Chez 10/18, elle s'est appliquée à réaliser des illustrations des deux romans de Khaled Hosseini que l’Éditeur vient de ressortir, sous ces nouvelles couvertures, confirmant le propos que je tenais quand à la nouvelle tendance graphique qu'il semble manifester.
Elle a vécu au Liban jusqu’en 2006. Elle y a entrepris des études de graphisme au Liban qu’elle a poursuivi à Paris, aux Arts Décoratifs. Ses souvenirs d’un pays déchiré par la guerre n’ont pas occulté totalement une joie de vivre qui flamboie dans son trait. Entre humour et blessure, bonheur et terreur, ses ouvrages rendent parfaitement les joies de l’enfance qui trouvent toujours à immiscer dans l’effroi d’une guerre fratricide.Pour se donner une idée de son talent, rien de tel que de consulter son très beau site.
Posté : sur le net, ma relation d’un voyage à Cuba, que nous avions réalisé avec neveux et nièces. Un texte relativement long qu’il m’a fallu découper en trois épisodes et que je n’ai d’ailleurs pas totalement finalisé.
Continué : tel un forcené les lectures des ouvrages et des nouvelles concourant au festival du polar auquel je participe avec ardeur et enthousiasme (mais oui ; encore et encore).
Touché ; par le décès de Jacques Sadoul, là-bas, pas très loin de chez moi, qui m’a tant fait rêver par les livres qu’il publiait dans les mythiques collections d’OPTA.
Jacques Sadoul dans sa monumentale bibliothèque de sa résidence d'Astafort - (Photo archives T.-D.-Vidal).