Le parcours d’un chasseur de prime allemand et d’un homme noir pour retrouver la femme de ce dernier retenue en esclavage par le propriétaire d’une plantation…
J’aime (bon ok j’adule) Tarantino, mais j’ai jamais été une grande fan des Westerns… J’adore Leo DiCaprio, je trouve que Chris Waltz est un acteur étonnant, mais j’ai un peu du mal avec Jamie Foxx… Autant dire que ce Django Unchained, contrairement à un Inglorious Basterds ou à un Boulevard de la Mort, a soulevé quelques interrogations quant à mon envie de le voir dès sa sortie.
Du coup, après « mûre » réflexion, je me suis enfin décidée à laisser ma vie en suspend pendant 2h45 pour laisser le génialissime Q.T. aux commandes…
Je ne sais vraiment pas quel est le secret de Tarantino, mais une chose est sûre c’est qu’il est le seul cinéaste à pouvoir me faire vibrer dès les premières secondes de son film. C’est ça qu’on doit appeler « avoir du génie » !
Les prix obtenus par Django Unchained aux Golden Globes sont amplement mérités. Le scénario est un bijou et Christoph Waltz est plus que parfait !
Chaque scène est un régal, chaque réplique est exquise, chaque personnage (même secondaire) est merveilleusement interprété…
Q.T. ose toujours et encore. Il se fait plaisir, va aussi loin qu’il le désire et tout ça pour nous offrir encore une merveille du 7ème art.
Et que serait un film de Tarantino sans une BO qui nous en met plein les oreilles tout en sublimant les différentes scènes. Ou sans des scènes de violence bien crade et du sang giclant de manière quelque peu exagéré…
Pour l’anecdote, sachez que pour le passage, où le personnage de DiCaprio explose un verre sur la table juste avant de confronter Django face à sa femme, le sang sortant de sa main est réel, vu que l’acteur s’est réellement ouvert durant le tournage et est resté dans son rôle jusqu’à la fin de la scène…
Django Unchained est explosif ! L’orgasme cinématographique, ça faisait un bail que je n’en avais pas eu, Tarantino vient juste de corriger ça !