Une glace, parfum « Moins-que-rien », s’il vous plaît.

Par Aurealisations

Aurélie en mode givrée

Il est rare que je me félicite de grand chose mais d’avoir acheté ces drôles de bottes de neige avec comme des pièces de puzzle carrées, jetées en désordre et moulées sous la semelle pour mieux accrocher tout ce qui pourrait accrocher sur cette patinoire géante qu’est devenu Paris, fait partie des quelques choses dont je suis assez fière.

Une amie à moi m’a dit un jour de fac très neigeux à Dijon que les gens se comportaient sur le verglas comme dans la vie. Après avoir manqué de m’étaler à cause d’un conducteur qui a méchamment appuyé sur le champignon de son auto, sans vergogne aucune (et suivant clairement son idée : « je suis un crétin mais je me sens surpuissant dans ma Fiesta »), pour dévaler une allée pavée à demi gelée que moi-même je descendais prudemment, le tout avant que je ne puisse me ranger correctement à deux misérables pas de là, je ne peux qu’être d’accord avec Mlle V.L qui se reconnaîtra.

Au vu de mon aptitude à marcher comme Bambi sur la poudreuse, certains et certaines pourraient, à très juste titre, se demander ce qu’il m’a pris de vouloir me mettre au roller, il y a un an et demi de cela. Hé bien sachez, Mesdames et Messieurs, que… moi-même, je me pose encore la question.