« Les dommages collatéraux de la corruption »
ODH Tizi-Ouzou: L’affaire de l’inspecteur de l’urbanisme de la daïra d’El Hachem distante d’environ une cinquantaine de kilomètres du chef lieu de la wilaya qui a été arrosé de cinq malheureux billets de banque de mille (1000 DA) a été arrêté en flagrant délit par les services de sécurité territorialement compétent dans le cadre réglementaire de ce fait divers, qu’est devenue la corruption.
Sommes modiques, risques énormes, pour 5000 dinars,
c’est-à-dire pour cinq malheureux billets de mille dinars, l’indélicat inspecteur qui aspire, d’ailleurs, a une retraite dorée l’année prochaine, sera a la suite de cette dénonciation ,présenté
devant le magistrat instructeur du tribunal de Tighennif,qui d’ailleurs, a ordonné sa détention en attendant sa comparution devant la justice. Les billets de banque qui ont été retrouvés sur
l’indélicat l’inspecteur, se sont avérés comparables aux numéros constatés sur le procès-verbal des services de securité, ont fait ‘ mouiller ’ ce cadre de l’urbanisme (such) de la daïra d’El
Hachem. L’affaire remonte au 15 janvier dernier, quant l’inspecteur de l’urbanisme s’est fait pincer à la place émir Abdelkader, sise au chef lieu de la daïra d’El –Hachem ou l’infortuné citoyen
lui a remis la somme sujet à la transaction, devenue monnaie courante dans la wilaya de Mascara. U n secret de polichinelle !
H.S, 52 ans, l’indélicat cadre a la subdivision de
l’urbanisme de la daïra d’El-Hachem, aurait parait-il, exigé a un citoyen la somme en question, pour que ce dernier pourra prétendre a la régularisation de son problème relatif a une construction
illicite. Ce n’est pas nouveau : ce qu’il est, c’est l’explosion de ces pratiques dans la wilaya de Mascara, notamment dans l’administration, et ce, a tous les niveaux, sans exceptions.
La gravité de la corruption dans la wilaya de
Mascara, c’est de voir des châssis chichement payés par l’état providence, jouir, des cadeaux, des pots de vin, des influences, ce qui a fait en sorte, classé notre pays pour des notes techniques
dans la médiane des pays ou l’imperfection notoire sévit ostentatoirement au vu et au su de tous. Du gros bakchich des 20% irritants réclamés dans les marchés publics au petit pourboire de 200
dinars pour prétendre à un extrait de naissance aux préposés des guichets de la plupart des assemblées populaires communales, signes de mauvaises gouvernances ou l’acteur et le système sont
parrainés , des comportements non transparents, notamment sur le manque de concrétisation de la lutte contre la corruption.
Enfin, personne n’ose dire que la corruption dans
la wilaya de Mascara, n’existe pas. On ne saurait disconvenir que sa vénalité presque générale ne soit un foyer d’infection pour le pays tout entier. En tout cas, dans la wilaya de Mascara, une
constatation se dégage : la répression s’exerce davantage envers quiconque ose s’en prendre a la sacralité de l’état qu’envers ce qui en détourne les ressources. Trop c’est trop ! A quand la
sensibilisation a la lutte contre la corruption en Algérie ?
Manseur Si Mohamed pour l'ODH Tizi-Ouzou