C’est ce qu’affirme le dernier rapport du 16 janvier de PricewaterhouseCoopers, (PwC France), Société d’audit et d’expertise internationale.
Pendant les prochaines décades, les pays dits actuellement émergents constituant le E7- Brésil, Russie, Inde, Chine, Indonésie, Mexique et Turquie-, vont connaître une croissance bien plus importante que ceux du G7 - France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni, Etats-Unis et Canada et bousculer la hiérarchie mondiale.
La Russie pourrait même prendre la première place en Europe, et devancer ainsi l’Allemagne avant 2020.
« La crise financière, en affectant plus durement les pays du G7 que ceux des pays émergents, accentue le déplacement vers ces derniers du centre de gravité de l’économie mondiale.
D’ici 2050, la croissance annuelle moyenne du PIB des pays émergents devraient ainsi atteindre voire dépasser 4%, tandis que celle des pays développés stagneraient à moins de 2% estime toujours ce même cabinet.
A cette date, la Chine sera la première puissance économique mondiale, accompagnée dans le top 10 d’autres pays émergents: Inde (3e), Brésil (4), Russie (6), Mexique (7), Indonésie (8).
Les Etats-Unis seront deuxièmes, le Japon cinquièmes, et l’Allemagne et la France pointeront aux neuvième et dixième rang.
Pour autant, « les pays émergents n’en restent pas moins confrontés à d’immenses défis pour inscrire dans la durée leur forte croissance récente », selon le cabinet, qui cite notamment les déficits budgétaires indien et brésilien, la dépendance aux hydrocarbures de la Russie et du Nigéria, les risques de tensions sociales en Chine ou encore la fragilité du cadre financier vietnamien.
L’Indonédie, le Nigéria et le Vietnam pourraient « connaître une progression spectaculaire », selon le communiqué, le pays africain se classant en tête des taux de croissance sur la période 2012-2050. »
Ceci n’est bien sûr qu’un avis, aussi expert soit-il. Il n’empêche qu’il formalise une évolution inéluctable amorcée depuis les années 80. Le fait est que nous avons scié la branche sur laquelle nous étions pour la plupart confortablement assis au nom « du toujours plus » à défaut du « parfois mieux », au nom du confort indécent de quelques uns surtout.
Reste à espérer que les ex-exploités ne deviendront pas des futurs exploiteurs et que cette transition se passe dans la paix à défaut de sérénité.
- le rapport dans sont intégralité (en anglais)
Source: Caledosphère
Pour un avis divergeant: Pourquoi la Chine et l’Inde ne domineront pas le Monde de demain