Les fraises à la crème de Wimbledon !
À l’approche de la conclusion de cette série, le tennis reprend à nouveau une place prépondérante. Dès le début de ce tome, Naoki Urasawa recentre son intrigue autour de la petite balle jaune et de son héroïne au courage et à la naïveté inégalables. Il y a donc à nouveau du sport au programme, avec tout d’abord Sabrina Nikolic qui éprouve beaucoup de mal à se débarrasser de Choko Ryugasaki à Roland-Garros, après une victoire pourtant aisée face à Miyuki Umino lors du premier tour. Si la première joueuse mondiale s’en sort de justesse, elle ne semble donc plus vraiment indétrônable à l’approche de Wimbledon.
En ouvrant les portes du tournoi londonien, célèbre pour son gazon et ses fraises à la crème, Naoki Urasawa se rapproche donc de la conclusion de sa saga. La reine du tennis ayant annoncé sa retraite à la fin de Wimbledon, il ne reste donc que peu de temps à l’incorrigible Thunder Ushiyama pour atteindre son objectif et à Miyuki pour éponger les dettes de son frère.
Le célèbre mangaka n’oublie évidemment pas de s’amuser avec ses personnages secondaires et délaisse par moments son héroïne pour se concentrer sur les petites intrigues parallèles qu’il a parsemé au fil de cette saga. Des déboires de Sakurada et de son terrible chef yakuza Wanibuchi aux revers amoureux de Choko Ryugasaki, en passant par les risques que prennent Thunder Ushiyama et la mère Ohtori avec leur championne, Urasawa parvient à insuffler un véritable suspense à ce récit en apparence très léger.
J’adore !