La flamme olympique à Paris : un beau bordel

Le relais de la flamme olympique est fortement perturbé. La torche a même été éteinte peu après 13h30 "pour des raisons techniques", selon la préfecture de police de Paris. Elle se trouvait alors dans un bus de la sécurité pour la deuxième fois de la journée. Elle a été rallumée quelques minutes plus tard et le relais a repris vers 13h50. La flamme, gardée dans une lanterne, n'a elle pas cessé de brûler. La torche accusait à 15h près d'une heure de retard sur le programme prévu. Aux abords de l'Arc de Triomphe, le relais a été une nouvelle fois interrompu. Au total, la torche a dû être transportée par trois fois dans un bus.
Depuis le départ, à 12h30 du premier étage de la Tour Eiffel, la flamme progresse lentement alors que de nombreux manifestants tentent de s'allonger sur la chaussée, mais sont aussitôt délogés par la police avant l'arrivée du cortège. Une heure après sa descente de la Tour Eiffel, la flamme n'avait pas parcouru plus de deux kilomètres sur les 28 prévus. Par ailleurs, trois militants de Reporters sans frontière (RSF) ont profité de la pause d'agents de sécurité pour escalader la Tour Eiffel par le pilier nord, s'enchaîner à la structure métallique et déployer un drapeau. Sur celui-ci, on pouvait voir cinq menottes reprenant le motif des anneaux olympiques. Les pompiers sont parvenus à déloger les trois militants après plus de deux heures d'intervention. Le même drapeau noir a été tendu par RSF sur une façade des Champs-Elysées alors que la flamme descendait l'avenue sous les sifflets des passants.
La police a interpellé au moins cinq personnes, dont Mireille Ferri (Verts), vice-présidente du conseil régional d'Ile-de-France. L'élue se dirigeait vers le Champ-de-Mars munie d'un extincteur pour manifester sur le passage de la flamme olympique.

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