Ne boudons pas notre plaisir: Cinquante nuances de Grey se lit d’une traite. Ce n’est ni crédible, ni bien écrit, le scénario est classique – à ceci près peut-être qu’Anastasia est vierge à 22 ans, ce qui est assez inhabituel sous nos latitudes. Un roman érotique écrit par une femme est bien plus séduisant pour la gent féminine que les romans pornos des auteurs masculins. Et pour cause, E.L. James connait les fantasmes féminins: Cinquante nuances de Grey est certes bien gentillet, mais efficace.
En revanche, on se serait bien épargné les grossièretés qui jalonnent le récit, voire chacune des pages : un joli florilège de « putain », « bordel » et autres « bordel de merde ». Les écrivains anglais utilisent plus couramment que leurs homologues français les vulgarités, mais la traduction adapte généralement la version française à nos habitudes littéraires plus policées. Dommage que ça n’ait pas été le cas pour ce roman, car ça peut franchement rebuter et inciter à abandonner le livre. Ce que je vous déconseille. D’ailleurs j’attends la suite avec impatience.
JE VOUS LE CONSEILLE SI…
… vous rêvez d’un remake de Pretty Woman… plus torride!
VOUS AIMEREZ PEUT-ÊTRE :
de John Cleland
de Alexandra Lapierre
Ecrit par un homme, et c’en est risible par moment
tant les clichés sont grossiers!
Un petit livre érotique réjouissant