Une
nécrologie de The Economist, la semaine dernière, m’a frappé.
On y apprend que la partie de la constitution japonaise
ayant trait aux droits de la femme a été confiée, par l’Américain victorieux, à
une traductrice de 22 ans, au motif qu’elle était la seule femme présente. (Elle
avait suivi les troupes d’occupation pour partir à la recherche de ses parents,
artistes européens demeurés au Japon pendant la guerre.) Elle a alors décidé de
rectifier ce qu’elle trouvait mal dans la culture japonaise.
Après le « père fondateur » américain, le « stagiaire
fondateur » ? Faut-il s’étonner que l’Occident soit haï ?