Guillaume Renaud tome 2: Il faut sauver Giffard! - Sonia Marmen
Éditions de la Bagnole, 194 pages
Résumé:
Québec, le 13 septembre 1759. La ville est tombée aux mains des Anglais. Charles Giffard a été fait prisonnier et on craint même qu'il ne soit exilé! En compagnie de vaillants Sauvages, Guillaume Renaud s'engage sur des routes incertaines avec l'espoir de sauver son beau-père et ami. Un poing levé, une main tendue, le jeune héros n'écoute encore une fois que son courage!
Mon opinion:
Le premier tome, Un espion dans Québec, m'avait beaucoup intéressée. Ce second tome des aventures de Guillaume Renaud est encore plus passionnant! Plus abouti, plus détaillé, ce roman parle de la ville de Québec qui passe aux mains des Anglais. Giffard, le beau-père de Guillaume, vient d'être arrêté et on ne sait rien de ce qui lui arrivera. Guillaume part donc dans les bois pour le retrouver... Il fera la rencontre d'Indiens Abénaquis et le lecteur en apprendra beaucoup sur les coutumes de ce peuple, leur communauté, la langue, leurs histoires et leur mythologie. Il y a beaucoup de notes en bas de page qui apportent énormément à la compréhension de l'histoire et du milieu historique dans lequel vit Guillaume. C'est littéralement captivant et c'est très bien écrit. Le roman regorge d'informations historiques sur la vie à cette époque ou l'origine de nos drapeaux par exemple. Le monde dans lequel Guillaume vit est peuplé de légendes comme la chasse-galerie ou alors celle de la dame blanche des chutes... Un dossier à la fin du roman encourage entre autres, les lecteurs à découvrir ces légendes par le biais de romans ou de documentaires pour les jeunes. Le dossier parle également du récit, offre une biographie de l'auteur et des informations sur les personnages et les différents peuples Amérindiens (appelés "Indiens" à l'époque ou "Sauvages")
J'espère que d'autres aventures de Guillaume Renaud sont prévues pour le futur! Quel petit personnage attachant!
À noter que ce roman s'adresse aux jeunes lecteurs expérimentés.
Un extrait:
"Le trajet jusqu'à L'Ange-Gardien est désolant. Les ruines qui jalonnent le chemin sont d'affligeants souvenirs du passage des Anglais. Les cicatrices de la guerre dévisagent le pays. Personne n'ose parler, de peur de réveiller les âmes de ceux qui ont laissé ici leur vie."
p.46