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Cinq interpellations en marge du parcours de la flamme

Publié le 07 avril 2008 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas @torapamavoa
Cinq interpellations en marge du parcours de la flamme

La vice-présidente Verte du conseil régional d'Ile-de-France, munie d'un extincteur, a été conduite au poste de police, comme de nombreux militants qui tentaient de ralentir la progression de la torche. La flamme a été rallumée après avoir été éteinte et mise en sécurité dans un bus.

Mireille Ferri, vice-présidente Verte du conseil régional d'Ile-de-France, a été interpellée lundi 7 avril, peu avant midi, alors qu'elle se dirigeait vers le Champ-de-Mars munie d'un extincteur pour manifester sur le passage de la flamme olympique. Selon un communiqué des Verts, "peu avant midi Mireille Ferri, vice-présidente Verte du conseil régional, alors qu'elle se dirigeait vers le Champ-de-Mars pour manifester sur le passage de la flamme olympique munie d'un extincteur a été interpellée par les forces de l'ordre et conduite au poste de police".
Mireille Ferri a déclaré, indiquent les Verts, que "cette flamme olympique ne représente plus les valeurs olympiques, la vraie flamme olympique se trouve dans le cœur des Tibétains et des défenseurs des droits de l'Homme".
Quatre hommes interpellés
Quatre hommes ont également été interpellés par la police, peu après 12H30 (10H30 GMT) sur le parcours de la flamme olympique alors qu'ils tentaient de ralentir la progression de la torche, a constaté un journaliste de l'AFP. Deux hommes, pro-Tibétains, qui brandissaient un drapeau tibétain et tentaient de s'installer sur la chaussée avant le passage de la flamme, ont été aussitôt interpellés par la police.
Quelques minutes plus tard, deux militants de Reporters sans frontières (RSF) ont tenté de sauter par dessus les cordons de policiers pour atteindre la flamme qui était à quelque 3 mètres d'eux, a constaté un journaliste de l'AFP.
Nombreuses bousculades
Tout le long du parcours que doit emprunter la flamme, des hommes et des femmes tentent de s'allonger sur la chaussée, mais sont aussitôt délogés par la police avant l'arrivée du cortège, a constaté un autre journaliste de l'AFP.(> Voir la carte du parcours)
De nombreuses bousculades émaillent la progression du cortège qui doit s'arrêter parfois. Un handicapé en fauteuil roulant a été renversé, mais n'a pas été blessé, a constaté un journaliste de l'AFP.
Drapeaux tibétains indésirables
Des porteurs de drapeaux tibétains, qui entendaient manifester près de la tour Eiffel, ont été priés par la police de partir ou de ranger leurs drapeaux, a constaté un photographe de l'AFP.
En revanche, les drapeaux français et chinois étaient autorisés, a constaté la même source.
Près de là, quai Branly, un policier a arraché un fanion de Reporters sans frontière (RSF) des mains d'une Vietnamienne. Elle portait un tee shirt où l'on pouvait lire: "Chantons pour les droits de l'Homme", en français et en anglais, a constaté le photographe.
Fanions RSF brandis
Les policiers ont aussi arraché les fanions RSF brandis par un groupe de militants du Mouvement démocrate (MoDem), mais leur chef de file à Paris, Marielle de Sarnez, ne s'est pas laissée faire et a conservé son drapeau en mains. "Dans quel pays sommes nous pour qu'on confisque un drapeau dans une manifestation pacifique", a-t-elle demandé, affirmant que "la France s'honorerait à parler plus fermement du Tibet".
Un peu plus loin, des Tibétains ont été refoulés par la police tandis que des manifestants pro-chinois agitaient des drapeaux de la République populaire de Chine.
Des groupes scandaient "Libérez le Tibet !" ou "Sarkozy boycott".
Un élu Vert écarté
Un élu écologiste parisien a été stoppé par le service de sécurité alors qu'il tentait de s'approcher de la flamme olympique, a constaté un journaliste de l'AFP.
Sylvain Garrel, élu écologiste dans le XVIIIe arrondissement, a tenté de s'approcher de la flamme en criant "Liberté pour le Tibet, troupes chinoises hors du Tibet. Liberté pour les Chinois. Boycott des jeux Olympiques", avant d'être ceinturé par deux personnes et écarté du chemin emprunté par Stéphane Diagana, premier porteur de la torche olympique dans son périple parisien.
"Pour un monde meilleur"
Stéphane Diagana, qui a reçu la flamme des autorités chinoises, arborait le badge des athlètes français portant la mention "pour un monde meilleur".
La torche, qui doit être portée par 80 relayeurs sur les 28 km du parcours, est partie du premier étage de la Tour Eiffel à 12h30 et doit arriver au Stade Charléty (XIIIe arrondissement) vers 17h00, après être passée devant quelques grands sites de la capitale (Arc de Triomphe, Champs-Elysées, Ile de la Cité, Boulevard St-Germain).
Sécurité renforcée
Un impressionnant dispositif de sécurité, digne de la protection d'un chef d'Etat, a été déployé, avec pas moins de 3.000 policiers, sur terre, dans les airs et même sur la Seine.
Une "bulle étanche" d'environ 200 mètres de long devait être constituée autour du porteur de l'emblème des JO, composée de 65 motards, 100 policiers en rollers et autant de pompiers de Paris joggeurs.
Le porteur de la flamme est suivi de 32 véhicules de CRS, soit 160 hommes, un groupe de motards fermant la marche. 1.600 policiers devaient être répartis sur le trajet pour parer à toute éventualité.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20080407.OBS8556/cinq_interpellations_en_marge_du_parcours_de_la_flamme.html

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