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Coisière en Egypte: obélisque couchée et haut-barrage d'Assouan

Par Bautruche

Pour commencer la journée, une visite sans grand intérêt, 0 étoile Michelin (enfin c'est quand même dans le Michelin): une obélisque inachevée, et couchée du coup. Je me demande pourquoi on nous traine là (journée de repos des guides?), enfin apparemment cà aurait été, une fois achevée, la plus grande des obélisques (un délire de Numérobis sûrement, pas étonnant que ça soit pas du solide). L’obélisque est restée là, car elle s’était fêlée lors de sa construction, évidemment une fois que 3 faces avaient déjà été découpées (Obelix a dû passer par là et tout casser). Cela nous permet de nous rendre un peu compte des dimensions (une quarantaine de mètres de haut, enfin de long du coup) et de la façon de fabriquer l’obélisque, mais bof bof quand même.

La grande rampe au fond, c'est l'obélisque:

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de plus près:

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et d'au dessus (oui j'ai eu le temps de prendre pleins de photos du coup)

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ah et tiens, la félée (je ne parle pas de moi)

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et une vue sur le cimetière fatimide derrière

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Ensuite, nous allons voir le haut-barrage, bâti dans les années 60 et en partie financé par l'Union Soviétique. Le but du barrage est essentiellement de réguler le débit d'eau du Nil et ainsi d'éviter les inondations qui revenaient tout les ans, et aussi de produire de l'énergie (2,5GW de puissance). Le lac Nasser a ainsi été constitué en amont, inondant au passage les sites archéologiques insuffisamment significatifs pour être déplacés comme ce fut le cas pour Abou Simbel ou Philae. Le barrage est grand, mais on ne s'en rend pas vraiment compte de près (c'est un des plus grands au monde quand même, il fait 4 km de long). Une visite intéressante et qui change un peu des temples et autres vieilleries sites antiques, mais avec un intérêt limité. Une timide étoile au Michelin.

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Ca va que je suis une pro des énergies renouvelables (ou comment perdre toute crédibilité).

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Pour finir la matinée, nous allons dans une parfumerie. Nous avons le droit a une petite démonstration de soufflage de flacon.

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Puis, de nombreuses huiles essentielles et parfums (dont de nombreuses imitations de parfums de marque) nous sont proposés par des dames. Je trouve les prix un peu excessifs pour les petites bouteilles, les prix sont très avantageux pour les grandes bouteilles par contre.

Retour au bateau, puis temps libre l’après-midi. Nous constituons un petit groupe, et louons une felouque pour faire le tour de l'ïle Elephantine. Il y avait pas mal de vent, et la croisière fut agréable. Les marins étaient sympas, mais ne parlaient pas du tout le français.

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La felouque est donc une petite barque à voile:

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Nous apercevons le mausolée de l'Agha Khan III, un grand chef spirituel ismaélien du début du 20 ème siècle.

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La fameuse île Elephantine:

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Nos marins, probablement des Nubiens:

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Retour au bateau, et départ pour le son et lumière de Philae. Je n'ai pas pris de photo, mais les jeux de lumière étaient sympas et mettaient bien les bâtiments en valeur. Les commentaires étaient par contre soporifiques.

Bref une matinée un peu décevante et une après-midi trop courte, j'aurais apprécié de visiter des zones moins touristiques et de voir comment les gens vivent vraiment (enfin y avait l'option optionnelle visite d'un village nubien, mais ça faisait un peu zoo), d'aller sur l'île Elephantine (une île jardin, 2 étoiles Michelin), de visiter le musée de la Nubie (2 étoiles Michelin également, car toutes les tombes et temples visités étaient vides de tout mobilier, enfin je pense que j'ai du en voir déjà pas mal au British Museum), de jeter un coup d'oeil à la cathédrale copte orthodoxe (pas citée dans le Michelin mais imposante de dehors) ou à l'hôtel que Mitterand fréquentait, (ou celui d'Agatha Christie dans Mort sur le Nil) le Old Cataract (rien à voir avec la maladie oculaire, ce sont des chutes d'eau, et les cataractes commencent à Assouan et continuent vers le Sud rendant la navigation impossible). (au passage pas cité dans le Michelin non plus, alors qu'il est assez visible)

Le fameux hôtel (on appréciera ou pas l'architecture):

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