Je vous écris du cœur de ma nuit. Il pleut.
Je vous écris de ma chambre sous les toits, des gouttes se fracassent sur les tuiles au-dessus de ma tête, et me fragilisent. Je songent à tous ceux qui s’en sont allés faire la fête, certains contre leur grès, ceux qui s’en sont allés travailler, parce qu’il le faut bien, et qui à cette heure retardent l’instant de regagner leurs abris, leurs maisons, à ouvrir leurs parapluie, à s’y accrocher d’une main ferme pour qu’ils ne s’envolent, et affronter les bourrasques.