Le vent âpre de novembre déjà l’entoure, odeur du froid qui s’insinue, feu de la terre. Cézanne, à la fin, ne peint plus que des couleurs. Un vent de folie balaye ses toiles. La couleur est le lieu où notre cerveau et l’univers se rencontrent. La lumière absolue, irradiante, déborde tout. Le dessin et la couleur ne sont plus distincts, quand la couleur est à sa richesse, la forme est à sa plénitude.
Raymond Alcovère, extrait du roman "Le Sourire de Cézanne", éditions n & b