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une intervention française salutaire pour la condition des femmes

Publié le 19 janvier 2013 par Micheltabanou

Un petit rappel de ce qui se faisait il y a moins de deux mois à Gao lorsque le bourreau Aliou Mahamar règnait en Torquemada/Ubu, inquisiteur fou, ivre de haine envers les femmes et seigneur féodal assoiffé de sang : 30 femmes étaient fouettées pour non port du voile “réglementaire”

Aliou Mahamar Touré et sa centaine de brutes islamistes ayant investi Gao ont, le jeudi 29 novembre, fouetté une trentaine de femmes pour non port de voile. En effet, le MUJAO a, depuis longtemps, formé une brigade de mœurs du nom d’Al-Hisbah qui veut dire “Conseil” et qui est charge de sensibiliser les populations au respect des préceptes de l’islam.

Après un court moratoire su l’application des sanctions, les membres d’Al-Hisbah sont passes à la vitesse supérieure. Ainsi, ils ont procédé, jeudi, à l’arrestation d’une trentaine de femmes qui portaient, certes, le voile, mais pas le bon: les miliciens exigent, non pas un simple voile qui couvre la tête, mas la burka, qui couvre tout le corps, tout le visage et même le dessus des pieds. Les femmes arrêtées ont été conduits dans la cour de la mairie de Gao où siège la brigade Al-Hisbah. Là elles ont reçu chacune 10 coups de fouet sur le dos en présence d’une foule invitée à assister à la punition. Par chance, si l’on ose écrire, les bourreaux n’ont jugé bon de dénuder les dos battus. Après les coups, les femmes on été libérées sous condition: leurs époux devaient, avant la libération, payer un voile répondant aux normes religieuses fixées par les islamistes et vendus par eux mêmes au siège d’Al Hisbah. Les femmes battues sont d’abord habillées par les islamistes avant d’être libérées. Et, notez-le bien, les voiles réglementaires sont vendus par les islamistes à la coquette somme de 5000 FCFA l’unité. De quoi se constituer un budget de guerre!

Procès-Verbal, Mali, No. 191, 3 Déc. 2012. P. 7 rédigé par Abdoulaye Guindo

Vous comprenez la joie des femmes maliennes comme celle exprimée cet après-midi devant l’ambassade du Mali à Paris. L’intervention française est une possibilité de se libérer de la condition esclavagisée des femmes. C’est cela qui importe. Aujourd’hui en se promenant sur Montreuil le sceptique sera vite convaincu que les maliens sont tous autour de cette intervention qui a pour mission de libérer leur territoire de ces intrusion étrangères de bandes armées terroristes, intégristes et sinistres.


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