J'ai donc repris le train à vapeur du 19e siècle, pour me rendre de Keighley à Haworth.
Puis marché à nouveau dans les rues en pente abrupte du village. (Une note sur cette photo: je trouvais intéressante les portes que l'on voit à gauche, sujet de la photo, puis, plus tard la même journée, j'ai vu une exposition de vieilles photos des années 1800 au presbytère, et il y avait cette prise de vue, et on voyait ces portes à l'avant-plan a gauche, de même que la très grande majorité des édifices qui bordent la rue principale).
En vitrine d'une des quelques librairies de Haworth, ce roman de Captain Johns, auteur de romans d'aventure (Biggles étant un de ses héros récurrents), que lisait mon père dans sa jeunesse et dont j'avais déniché quelques romans dans les étagères de vieux livres de la bibliothèque familiale, dans ma propre jeunesse. Probablement même les premiers romans de genre que j'ai dû lire étant jeune.
Comme c'était ma seconde visite, j'ai pu m'attarder à quelques détails de l'architecture des maisons du village.
Et m'étonner de la floraison de certaines plantes en cette saison - surtout en ce jour de pluie relativement froid (près du point de congélation).
Le décor de certaines résidence va de pair avec le charme du village et son historique poétique et littéraire.
Le presbytère, où ont habité les très talentueux Anne, Emily, Charlotte et Branwell Brontë.
Aujourd'hui, le Brontë parsonage est un splendide musée/maison historique, consacré à leur vie et leurs oeuvres.
Porte d'entrée de l'église de Haworth, où reposent les auteurs (à part Anne, à qui j'ai payé mes respect en début de voyage).
L'autre jour, j'écrivais de l'Écosse que rares étaient les vitraux dans un édifice religieux à honorer ou mentionner un personnage qui n'était pas un caractère biblique ou d'une importance religieuse marquée. Et bien j'en ai trouvé un autre, avec ce vitrail en l'honneur de Charlotte Brontë.
Au-revoir, Haworth, qui m'aura offert à deux reprise, une visite fort agréable, et fort émouvante.
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