Le sentiment de gâchis était renforcé par le fait que Oden avait montré, quand il était en forme, un potentiel de joueur dominant au poste de pivot. Il avait déjà impressionné en high school et lors de son année de freshman à Ohio State.
En 2012, à bout de patience et soucieux d'aller de l'avant avec des joueurs en bonne santé, Portland a fini par renoncer à celui qu'ils avaient sélectionné devant Kevin Durant, une nouvelle fois victime du syndrome Sam Bowie (lors de la draft 1984, les Blazers avait choisi Bowie en deuxième position, devant Michael Jordan).
Pour Greg Oden, le chemin de croix se prolonge. Mais le garçon est volontaire. Et il envisage aujourd'hui un retour dans la ligue.
Le plan est simple : récupérer la pleine possession de ses moyens physiques et prospecter l'été prochain, pour trouver une équipe.
Y a-t-il un marché pour un joueur comme Oden, même avec son histoire de blessures ? Certainement. Les big men avec un bon sens du jeu conservent toujours de la valeur. Danny Ainge, le GM des Celtics a admis récemment suivre de près les progrès de Oden. Il en est de même du côté de Miami, Dallas, San Antonio et Cleveland, notamment.
On peut espérer que la roue tourne dans le bon sens pour Greg Oden, et qu'il puisse enfin aligner les matchs. 82 ?