transbordeur

Publié le 19 janvier 2013 par Pjjp44



 "Ecrire, un mot derrière l'autre, on apprend ça dès l'école primaire. Au début on copie, comment faire autrement. Plus tard on nous donne un fil d'Ariane, un thème de rédaction. On n'aime pas forcément, mais il ne faut pas lâcher: le hors sujet est si vite arrivé. Le sujet, ce n'est pas nous, pas encore. On obéit seulement. Un jour enfin, l'école est finie. On n'a pas appris à écrire, d'ailleurs on en a si peu besoin. il faut seulement se rappeler que sept prend un p qui ne s'entend pas, ou que cent prend un S de temps en temps. on écrit son nom aussi, souvent, et une fois l'an -quand on est bien élevé- on marque sur des cartes, bonne année, joyeux anniversaire, meilleurs voeux. Ecrire, on ne sait pas, pas vraiment. un jour pourtant, on se jette du haut d'une falaise. Peu importe la hauteur ou la profondeur du lac, on se jette. on ne sait pas nager ou on a oublié. On veut aller de l'autre côté, ce côté que jamais on ne voit, avant d'avoir commencé. Ecrire, écrire tout ce que l'on ignore parfaitement. Chacun trace son sillage, on se croit unique, on est des milliers. Ecrire autrement, ce qui jamais n'a été dit. on recopie, encore, sans le savoir, on recopie mal a mille ce qu'on voudrait être le seul à in venter pour l'Autre, pour toi. Ecrire pour toi qui lira, l'androgyne parfait d'avant Dieu, Adam et Eve. Ecrire, laisser en toi la trace de cette ligne." -Anne-Lise Dubreuil-

 ".../...Senteurs marines Calme du soir Là-bas la vague berce la barque. Je contemple cette vaste étendue d'eau et laisse mon esprit s'égarer sur des rives lointaines. Voyage imaginaire où l'inattendu côtoie la surprise, l'étonnement; J'abandonne pour un instant mes peurs, mes hésitations. Je suis là tout simplement et mon corps pesant peut prendre appui sur le tronc rugueux du chêne. Je sens battre mon coeur. Tristesse du départ; mots retenus de ceux qui s'éloignent et que déjà on ne voit plus. Le départ des Islandais dans la baie de Paimpol m'emplit de nostalgie." -Extrait d'un texte deThérèse Blais- écrit au Musée des Beaux-Arts de Nantes devant "Le Départ des Islandais dans la baie de Paimpol."
 -Henri Dabadie-

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Vous penser aimer le "lowcost", mais savez vous quel est le vrai coût du bas prix ? Diffusée par 'Options', le journal de l'UGICT-CGT, cette enquête exclusive d'Enrico Porsia décortique le modèle économique de la compagnie à "bas coût" Ryanair et son chantage aux subventions publiques déguisées. On y découvre comment Ryanair exerce une pression permanente sur des collectivités territoriales et passe outre le code du travail, sur fond de directive Bolkestein et de distorsion de concurrence.
source: LA FACE CACHEE DU LOWCOST
La face cachée du lowcost : Enquête sur le système Ryanair from CGT CadresTechs on Vimeo.