Bourdin Direct : Arnaud Montebourg 18/01 par BFMTV
Arnaud Montebourg était l'invité vendredi de Jean-Jacques Bourdin. Le ministre du redressement productif a évoqué les situations de Renault et de Peugeot.
Renault: pas de fermeture de site, pas de licenciements
Le ministre a en premier lieu expliqué la situation du marché de l'automobile en France et en Europe: -13,8% en France, -8% en Europe, -18,9% des ventes de Renault. Avant d'expliquer l'action de l'Etat en tant qu'actionnaire de Renault:
Nous avons dit : il est hors de question qu’on ferme le moindre site ; et deuxièmement, nous voulons qu’il n’y ait pas de licenciement ni de plan de départs volontaires.
Arnaud Montebourg a rappelé quelle a été dès lors la politique de la direction du constructeur qui a proposé comme alternative de ne pas remplacer les départs en retraite, autrement dit un gel des embauches. Le ministre a par ailleurs évoqué la réponse positive faite par Carlos Ghosn à sa demande:
Je souhaite que vous mettiez dans la discussion, dans la négociation avec les syndicats le fait que comme vous êtes aussi le dirigeant de Nissan et que Renault contrôle Nissan, que Nissan se porte au secours des usines françaises et mette du travail sur les chaînes françaises. La réponse est positive.
Peugeot: des avancées dans les négociations
Puis le ministre a évoqué les avancées des négociations entre Peugeot et les syndicats:
D’abord sur le reformatage du plan, il y a des efforts qui sont faits, ils sont peut-être insuffisants, pour l’instant ils sont insuffisants mais ils existent. Deuxièmement, il y a les efforts sur la prise en main du maintien des salaires pour un certain nombre d’ouvriers qui vont perdre leur travail, et notamment des mesures de mobilité.
Et de souligner une avancée en particulier: la ré-industrialisation de deux sites à Aulnay et à Rennes.
Le crédit impôt-compétitivité pour relocaliser et attirer de nouveaux investisseurs
Enfin Arnaud Montebourg a rappelé les mesures qui permettront de relancer l'économie, notamment en relocalisant des entreprises et en attirant des investissements internationaux, à travers le Pacte de compétitivité. Evoquant notamment l'exemple de Smoby, de retour de Chine et de Roumanie, le ministre a en particulier souligné l'importance du crédit d'impôt et de son contrôle en partie par les partenaires sociaux au sein de l'entreprise.
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