Parions que cette histoire va coûter son fauteuil de maire à Klaus WOWEREIT. Il faut dire que la facture est de plus en plus salée, dépassant actuellement 4 milliards d’euros, pour construire un aéroport enfin digne de la capitale de la première puissance économique européenne.
Tout individu, même très amoureux de Berlin, ne peut donc que se morfondre en se disant qu’il va encore falloir se farcir le minable aéroport de Tegel, devenu trop petit, dans lequel l’attente dans les salles d’embarquement ressemble à une séance d’entraînement pour des sardines tentées par l’épreuve de la boîte. Pas la peine de vouloir y grignoter quelque chose de sérieux, ou même espérer y boire une vraie bière une fois passé le filtre, il n’y a rien dans les salles d’embarquement. La bière est en boîte. Un comble pour l’Allemagne. Tegel, donc, que j’ai pris en photo par le hublot en avril dernier, pensant qu’il s’agissait d’une photo d’adieu :
Le chantier du nouveau paradis des avions se situe sur le site de l’aéroport de Schönefeld, à 18 km de Berlin, qui accueille actuellement les vols low cost et les charters. L’ouverture fut d’abord prévue pour 2010, puis pour 2011, puis pour 2012. Dans le même temps, les vieux aéroports doivent fermer, comme a déjà fermé Tempelhof qui, je le rappelle, sert aujourd’hui de terrain de sport, de câlinodrome pour les alouettes et de jardin potager :
Aux dernières nouvelles, on parle d’une ouverture en 2014, voire en 2015. Et si on attendait la fin du pétrole, et donc du kérosène et des avions qui vont avec, pour en faire directement un magnifique jardin, avec un bar panoramique dans la tour de contrôle ?