Les favoris de la CAN 2013

Publié le 18 janvier 2013 par Africahit

La Coupe d'Afrique des nations débute ce samedi en Afrique du Sud. Qui succèdera à la Zambie d'Hervé Renard, vainqueur l'année dernière de l'édition 2012 aux dépens de la Côte d'Ivoire ? Sport.fr revient sur les cinq nations qui ont le plus de chances de soulever le trophée.
La Côte d’Ivoire
Ultra favorite de chaque compétition africaine, la Côte d’Ivoire emmenée par Didier Drogba dispose encore du meilleur effectif de cette CAN 2013. Finalistes malheureux la saison passée, les joueurs de Sabri Lamouchi ont une revanche à prendre. La question peut cependant se poser sur l’état de forme de l’attaquant du Shanghai Shenhua, qui évolue désormais dans un championnat secondaire. Mais les Eléphants pourront compter sur Yaya Touré pour dicter le tempo du jeu ivoirien, ou encore sur Gervinho pour dynamiter les défenses adverses. Seule véritable ombre au tableau, l’inexpérience de Sabri Lamouchi en tant que sélectionneur. Saura-t-il trouver les solutions adéquates si son équipe est en difficulté ? A l’ancien international français de faire ses preuves.
Le Ghana
Depuis 2008, le Ghana est l’une des équipes les plus régulières en Coupe d’Afrique des nations. Demi-finalistes en 2008 et 2012, finalistes en 2010, les Black Stars apparaissent encore naturellement comme des favoris lors de cette nouvelle édition. Même si le sélectionneur James Kwesi Appiah a décidé de se passer des frères Ayew, dont l’absence vient s’ajouter à celle de Michael Essien, il reste tout de même quelques grands noms capables de mener cette équipe vers les sommets. A commencer par Asamoah Gyan, l’ancien buteur du Stade Rennais. Mais surtout, c’est le collectif mis en place depuis plusieurs années qui pourrait permettre au quart de finaliste de la dernière Coupe du monde de réaliser un exploit. Vainqueurs en amical de l’Egypte (3-0) et de la Tunisie (4-2), les Ghanéens ont montré qu’ils n’étaient pas en Afrique du Sud pour faire du tourisme.
L'Algérie
"Il faut faire une demi-finale. Avant de penser à la demie, il faut penser à se qualifier pour le second tour. Nous sommes tombés dans un groupe difficile. Il y a un gros favori, derrière tout est possible. " Ces paroles sont celles de Vahid Halilhodzic, le sélectionneur de l’Algérie. Et lorsque l’on se penche de plus près sur l’effectif de cette équipe des Fennecs, on se dit que l’ancien entraîneur du PSG est loin d’être fou. Par exemple, Medjani, Ghoulam, Boudebouz, Kadir ou encore Feghouli sont tous des joueurs confirmés qui évoluent en Europe. Le joueur de Valence est même dans la meilleure forme de sa vie et aura la charge de débloquer les situations difficiles. Il faudra juste que les Algériens jouent ensemble, eux qui ont encore tendance à trop porter le ballon. S’ils y parviennent, peu d’équipes seront en mesure de les arrêter.
Le Maroc
Les Marocains vont devoir se rattraper de leur piteuse prestation lors de la précédente édition. Eliminés dès la phase de poule alors qu’ils faisaient office de grands favoris, les Lions de l’Atlas ont opté pour une tout autre approche cette année. Fini les stars, place au collectif. Les Taarabt, Chamakh ou autre Kharja ont été priés de rester chez eux. Ce sera donc Younès Belhanda qui aura la lourde charge de mener les troupes du sélectionneur Rachid Taoussi vers la victoire finale. Le Montpelliérain n’a d’ailleurs pas hésité à mettre la pression sur ses partenaires en déclarant que lui et ses coéquipiers "avaient une dette envers le peuple marocain". C’est dire à quel point les Marocains seront motivés dès la phase de groupes.
L'Afrique du Sud
Pour être honnête, l’Afrique du Sud est loin de présenter un effectif digne d’un futur vainqueur de l’épreuve. Mais voilà, les Bafana Bafana vont évoluer devant leur public et cela peut transcender n’importe quelle sélection. Le sélectionneur Gordon Igesund a d’ailleurs décidé de s'appuyer sur un groupe composé majoritairement par des joueurs locaux. Pas de Steven Pienaar, qui a pris sa retraite internationale, ni de Benedict Mc Carthy, blessé pour cette compétition. Aux Sud-Africains de sortir de leur poule où se trouvent le Maroc, le Cap-Vert et l’Angola. La ferveur populaire devrait se charger du reste et pourrait les mener jusqu’au bout.