Incongruités coutumières

Publié le 18 janvier 2013 par Didier Vincent

On est tous pétris de ce genre d'attitudes irrationnelles. des plis qu'on a tous pris de la prime enfance et jamais défroissés. Pour nous, du reste, ce n'est pas du tout incongru. Pour le spectateur plutôt. On a tous des tics, des tocs, des attitudes étranges, des postures alambiquées et qui n'appartiennent qu'à nous, même et surtout si cela défie la raison. Nos labyrinthes intérieurs nous ont amenés là, à roupiler sur cette rampe, même si souvent, dans les vagues mouvementées de notre sommeil nous amorçons une chute que nous rattrapons in extrémis ; même si, à d'autres moments, cette chute nous ratatine au pied de l'escalier, contusionnés, hébétés, hagards, de mauvais...poil. Pas grave, nous remontons, funambules du confort, sur le fin reposoir que notre histoire nous a tracés. Sereins. La vertigineuse idiotie de notre posture, ce sont les autres qui la vivent pour nous. Nous sommes si bien dans nos scléroses, dans nos névroses amniotiques, dans notre être si douilettement pittoresque, dans ce grand sommeil, telle une petite coque de noix bénie des Dieux bercée par le marigot de l'inconscient.

via Yellow clew

About 3 of 10 times he falls on the “landing” side”. The rest of the time he goes over the edge. But of those 7 times he does manage to wake up, grab the railing and climb back up most of the time! So probably 3 of every 10 times he does fall down to the bottom of the stairs on the floor below. You’d think doing that even once (ok, maybe twice) would be enough for him, but nope! It’s still his favorite sleeping spot.