En hiver, arbres devenus
veines
et veinules
du ciel
montent haut
dans le firmament,
flexibles verticalités,
sveltes et souples incisions,
assauts vers l’infini
ouvert
comme pour moins
sentir le nu,
le blanc du froid marmoréen
qui pousse au summum
son étreinte.
Patricia Laranco