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J’avais envie de vous parler d’un sujet à la fois passionnant et qui me passionne (le monsieur au fond me dit les timbres, eh bien non) : la mode. Je savais que vous alliez aimer, hein. Pas la peine de râler, ça ne devrait pas être trop long, au pire il y a la lecture en diagonale et au mieux vous laisser tomber, mais ça serait dommage d’autant que je parle de mode comme personne…Avant que vous ne paniquiez, je ne vais pas vous faire une apologie, ni vous dire que j’ai viré du côté obscur (là, tout va bien, le shopping me fait toujours chier), mais plutôt ma conception de la chose en étroite liaison avec mon dernier détour Londonien.
NB pour moi-même : ça ferait un très bon titre de mémoire, sans pour autant être un bon sujet.Déjà qu’avec le premier passage chez les Anglais vous aviez eu la puce à l’oreille sur ma volonté de me fringuer différement. Bon je suis heureuse de vous apprendre que ça ne s’est pas arrangé, cela a même empiré. Je vous passe que je suis arrivée pile poil dans la période faste des soldes qui commencent le 26 décembre là-bas. Ça m’a fatiguée et vite gonflée de faire les magasins (on ne change pas une équipe qui perd), mais j’ai tenu le coup, car je voulais rentrer avec un truc qui claque, nouveau, qui fait que dans la foule vous vous direz : « ah ouais, elle a osé ». Bon, pas autant, car il faudrait être à poil pour que ça marche, mais vous avez pigé le principe.J’ai tellement désespéré à trouver un truc potable, original et qui ne me ruine pas (original et cher, y a beaucoup de choses), qu’à cinq minutes près je ratais l’Eurostar pour rentrer. C’eut été un peu ballot.Bref.À la sueur de mon front et après avoir eu du recul en rentrant, j’ai élevé le niveau d’extrencité. Ne serait-ce qu’avec trois collants. Les gens me dévisagent dans la rue, au boulot, comme si je débarquais de Mars et vous savez quoi : JE M’EN FOUS.Et j’en suis plutôt fière, fière d’assumer mes excentricités vestimentaires, de ne plus accorder un intérêt au regards des autres. Et je me suis achetée une tenue mi-punk, mi-british, je suis curieuse de voir comment les gens vont réagir.En gros, je ne suis toujours pas devenue la reine du shopping à Londres (les boutiques, le monde, la chaleur, tourner trois plombes en rond pour trouver le vêtement qui tue et essayer 150 paires de talons, ça me fatigue, à Paris ou à Pampelune), les vêtements à Candem me font toujours autant craquer et je dirai même plus, car si j’avais eu l’argent, je serai partie dans les abîmes de l’originalité. Mais en définitive, Londres révèlent un moi qui me plaît bien, qui sort du moule et c’est tout ce que je voulais.