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Neige, suivi de Le violon noir…

Par La Fille Aux Chaussures

Neige, suivi de Le violon noir…

2 en 1. Grâce aux collectors des Editions Points, j’ai pu découvrir en un seul livre, deux ouvrages d’un auteur qui m’était jusque là inconnu : Maxence Fermine.

Bien que se passant dans des pays très éloignés géographiquement (le Japon pour l’un, l’Italie pour l’autre), un élément les rapproche : la poèsie.

« Neige » est un pur moment de bonheur et de zénitude. Chaque chapitre pourrait être considéré comme un haïku. Et je peux vous certifier que le soir, après une journée pas toujours très reluisante, cela fait un bien fou.

« Neige » raconte l’histoire d’un auteur de… haïku justement, lequel cherche à percer le langage et la couleur de la neige.

C’est un livre sur la beauté, la vraie, la pureté mais aussi sur l’amour fou…

« Le Violon noir » est un livre sobre et plein de poésie bien que moins lumineux que « Neige ». Un luthier tombe amoureux de la voix d’une femme est va tenter de créer un violon capable de reproduire sa voix. Un amour tel qu’il le mène à la folie, à l’obsession.

J’avoue avoir moins accroché à cette seconde histoire, quelque peu incohérente (le début du livre n’a pas grand rapport avec le reste de l’histoire, l’auteur aurait pu en faire l’économie).

Résumé de « Neige » :
A la fin du XIXe siècle, au Japon, le jeune Yuko s’adonne à l’art difficile du haïku. Afin de parfaire sa maîtrise, il décide de se rendre dans le sud du pays, auprès d’un maître avec lequel il se lie d’emblée, sans qu’on sache lequel des deux apporte le plus à l’autre. Dans cette relation faite de respect, de silence et de signes, l’image obsédante d’une femme disparue dans les neiges réunira les deux hommes.

Dans une langue concise et blanche, Maxence Fermine cisèle une histoire où la beauté et l’amour ont la fulgurance du haïku. On y trouve aussi le portrait d’un Japon raffiné où, entre violence et douceur, la tradition s’affronte aux forces de la vie.

Résumé de « Le Violon Noir » :
Blessé lors de la campagne d’Italie, le talentueux violoniste Johannes Karelsky trouve refuge à Venise, dans l’atelier de l’étrange Erasmus, luthier féru d’échecs. Une intense complicité, faite de silence et de musique, se noue entre les deux hommes. Au point qu’Erasmus souhaite partager son secret : un violon noir qui reproduirait le son envoûtant d’une voix de femme…

« Neige suivi » de « Le violon noir » de Maxence Fermine – Ed. Points – 13,70 euros.
Prochaine lecture : « Les Hauts de Hurlevents » de Charlotte Brontë.

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