Au lycée où il vient d’arriver, on trouve Charlie bizarre. Sa sensibilité et ses goûts sont en décalage avec ceux de ses camarades de classe. Pour son prof de Lettres, c’est sans doute un prodige, pour les autres, c’est juste un « loser ». En attendant, il reste en marge – jusqu’au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. Grâce à eux, il va découvrir la musique, les fêtes, le sexe… pour Charlie, un nouveau monde s’offre à lui.
Si le titre français, Le Monde de Charlie, est beaucoup moins poétique que le titre VO (The Perks of Being Wallflower), cela ne retire rien à la beauté de ce film et à cette nostalgie qui en découle dès les premières minutes.
La première chose que je trouve géniale, c’est d’avoir un casting de folie avec des acteurs qui auraient tous pu être tête d’affiche comme Paul Rudd (le prof d’anglais), Nina Dobrev (la soeur de Charlie), Dylan McDermott (le père de Charlie) ou encore Kate Walsh (la mère de Charlie) et pourtant ils se contentent de jouer les seconds rôles à la perfection pour permettre au trio (Logan Lerman, Emma Watson et Ezra Miller) de faire exploser leurs talents.
Que les choses soient claires, si certains pensaient qu’Emma Watson ne pourrait jamais se détacher du personnage d’Hermione et bien Le Monde de Charlie prouve le contraire. Dans le rôle de Sam, elle explose l’écran. On sent qu’elle a grandit en tant qu’actrice et femme.
Ce récit initiatique est l’un des meilleurs films sur l’adolescence que j’ai vu depuis longtemps. Ce film est rempli de douceur, de folie, d’amour et de poésie. Stephen Chbosky a réalisé un sans faute en laissant ses acteurs prendre le contrôle du récit.
Sans oublier la bande originale qui est une petite merveille pour les oreilles.
L’année cinéma 2013 commence très très bien !
Je n’ai pas lu le livre dont il est adapté, mais j’en ai très envie à présent.
Je me suis laissée porter par ce tourbillon d’émotions du début à la fin et putain (désolée pour la vulgarité) ça fait un bien fou !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble