Hier, j'ai enfin compris ce qui est pourtant une évidentce. La richesse que je possède. Non, pas celle matérielle, celle de la vie. Je me suis souvent questionnée sur cet espoir et cet optimiste qui vivait en moi. Cette main qui me guidait malgré la noirceur dans laquelle je me déplace parfois. Car, je ne peux le nier. C'est en moi. Elle ne s'exprime pas toujours, mais elle est là et parfois, comme ce qui est arrivé après M. Inconnu, elle éclate et prend possession de mon existance. Et même si je suis aveuglé par tant de noir et de douleur, je suis toujours là. J'ai toujours c'ette petite flamme en moi qui me réconforte, qui me dit que ça va aller. Que les choses vont s'arranger, que la souffrance finira par s'estomper. Que le calme va revenir. Que ça vaut la peine de continuer. Comment était-ce possible d'espérer dans de tels moments ? Car j'en ai vécu des choses mais j'ai toujours fait face, je me suis toujours relever. Souvent alors que je pensais que tout était terminé, ce ne l'était pas. Ça ne le sera jamais car j'ai cet héritage en moi. Un héritage précieux qui vaudra plus que tout ce que je pourrai jamais posséder. J'aurais dû comprendre plus tôt, mais je n'avais peut-être jamais fait attention jsuqu'à hier. Cet espoir, cet optimiste, cette force tellement grande, qui réussis toujours à contrebalancer la vague de désespoir qui me submerge en tant difficile, cette lumière si éclatante, c'est l'héritage de mon père. C'est lui. C'est son cadeau. C'est ce qu'il m'a transmi à la naissance. Il m'a donné la seule arme, la seule chose qui compte le plus au monde. La force d'affronter et de me relever malgré tout. Ça coule dans mes veines. C'est en moi et ça ne pourra jamais me quitter. En ces jours où les cadeaux matériels sont si prisés (et j'aime bien en recevoir) je me rends compte que rien ne pourra égaler ce cadeau là. Car il m'a donné plus que la vie. Il m'a donné la chance de pouvoir l'apprécier. Hier mon père a dit qu'il aimait la vie. Qu'il l'avait toujours aimé et que plus il vieillissait, plus cela lui faisait peur. Hier, pour la première fois, je me suis rendu compte que moi aussi j'aimais la vie. Je ne pourrai jamais lui dire suffisament merci pour ce qu'il m'a transmi. Tout ce que je peux faire, c'est continuer à vivre, à essayer et à rire pour lui montrer que je suis reconnaissante de cet héritage sans prix. Merci Papa ! xxx