Mes étudiants me disent que mes théories sont belles et
bonnes, mais qu’il y aura toujours des résistances au changement. Il est
impossible qu’il n’y ait pas des gens bouchés, ou dont les intérêts s'y opposent. Il faudra les contraindre, c'est sûr. Les entreprises sont d’accord. Elles attribuent souvent l’échec
du changement à un manque de pédagogie. D’ailleurs, elles emploient de plus en
plus de coachs comme assistance psychologique au changement.
Tout ce monde a raison. Si le changement doit être compris
pour réussir, il y a risque d’échec. Et c’est pour cela qu’une communication qui
se veut pédagogique est un signe certain du fiasco.
La communication doit être un ordre dénué d’ambigüité. Pour
qu’elle soit cela, celui qui mène le changement doit comprendre ceux qui vont le
mettre en œuvre. Alors, il formulera son message d’une façon qui ne leur
demande pas de le comprendre !
Règle : c’est à celui qui mène le changement de « comprendre »,
pas à ceux qui doivent le mettre en œuvre.