Malgré la montée en puissance des travaux de nettoyage des berges, certaines zones sensibles comme l’île de la Maréchale, restent difficiles d’accès alors que les prairies humides sont bordées par des étendues de roseaux, les roselières, souillées de fioul sur plusieurs kilomètres alors que ce sont les terres qui alimentent les prairies humides où paissent habituellement 600 vaches.
Actuellement, 900 personnes sont mobilisées sur l’ensemble des zones polluées, généralement dans des conditions difficiles, munies de combinaisons et de masques, dont une dizaine de femmes qui nettoient les berges à la truelle, à la lingette et à la cisaille.
Près de trois semaines après le début des travaux dé dépollution, des hydrocarbures se sont échoués sur les Îles de Ré et d’Oléron est seraient, d’après les premières analyses, de même nature que ceux qui se sont déversé dans l’estuaire de la Loire le 16 mars dernier.