Pour son arrivée à la tête de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le nouveau président, Pierre-Franck Chevet, a organisé une rencontre avec la presse le 15 décembre. Il y a évoqué le cas de Fessenheim.
Selon lui, « arrêter définitivement un réacteur nécessite des procédures lourdes, équivalentes à celles qui ont prévalu à sa création, soit environ cinq ans». Une déclaration qui met en valeur les mensonges politiciens de François Hollande sur le sujet.
En effet, le 15 septembre 2012, à l'occasion de la conférence environnementale, le président de la République avait déclaré que « la centrale de Fessenheim, qui est la plus ancienne de notre parc, sera fermée à la fin de l'année 2016 dans des conditions qui garantiront la sécurité des approvisionnements de cette région, la reconversion du site et la préservation de tous les emplois ».
Près de 1000 emplois industriels sont menacés par la fermeture de Fessenheim.