- que Facebook a lancé un nouveau moteur de recherche qui extrait des informations de vos connexions Facebook pour vous donner des réponses personnalisées à des questions sur des gens, des photos, des endroits ou des centres d'intérêt. Formidable invention pour ceux qui aiment trouver quand ils cherchent. La recherche Facebook offrira la possibilité de poser une question à tous vos amis en même temps, comme s'ils étaient réunis dans une même pièce. Sans la cacophonie de la réponse, ni la location de la salle nécessaire. Le moteur inclut aussi des informations de personnes que vous n'avez jamais rencontrées, à conditions qu'elles les aient rendues publiques ou lisibles par des amis d'amis, des gens qui vivent dans votre ville, etc. Autant dire que poser une question dans ce moteur de recherche aura le même résultat que de prendre toute la bibliothèque sur la tronche alors qu’on voulait juste se saisir d’un livre. Que ferons-nous ainsi ensevelis ? La qualité de la réponse dépendra-t-elle de la pertinence de la question ? Même pas sûr. Parfois, au moment où on a envie de mettre le doigt, il est secourable qu’une main extérieure vienne le frapper, y compris si c’est la main controlatérale !
- qu’un économiste américain, Phil Parker, a mis au point un algorithme capable d'écrire des livres. Oh my god, comme on dit chez lui. Son entreprise a produit plus d'un million de titres, pour la plupart sur des sujets très spécifiques comme l'économie. Mais selon Parker, tous les genres littéraires correspondent à un schéma définit qui peut être automatisé. On y arrive, on y arrive. Les ordinateurs vont nous bouffer. L’inventeur ajoute que le programme informatique imite ce que les gens écrivent et que les auteurs qui produisent un travail original n'ont pas lieu de s'inquiéter. Oui, okay, Phil, jusqu’à ce que l’original devienne classique ou soit intégrer par l’algorithme. La littérature ne sera plus une récréation par la création mais une course effrénée pour ne pas être rattrapé par les ordinateurs. Fera-ce de bons romans ? Est-ce raisonnable de prendre le risque ? Parfois, au moment où on a envie de mettre le doigt, il est secourable qu’une main extérieure vienne le frapper, y compris si c’est la main controlatérale !
- que le travail nuirait à la santé. Pire encore s’il vous suit à la maison avec des mails sur votre téléphone, des messages sur des réseaux sociaux. Travailler plus de 40 heures ne serait pas sain. Rémunérateur sans doute, ou peut-être, mais pas sain. Augmentation du stress, mauvaise alimentation, absence de temps de pause, de loisirs, de repos, avec une productivité pas nécessairement garantie si la fatigue s’accumule, fatigue entraînant des problèmes de santé de plus en plus fréquents. En clair, il serait triste d’être entrepreneur ou chef d’entreprise. Sauf, si, bien entendu, le seuil est atteint, celui où les 60 heures par semaine sont oubliées et faites par les autres. Question de choix, ou pas. Parfois, au moment où on a envie de mettre le doigt, il est secourable qu’une main extérieure vienne le frapper, y compris si c’est la main controlatérale !