Maxi mailles

Fille de l'hiver, née un jour de neige, je n'en demeure pas moins une éternelle frileuse, tremblant littéralement de froid au moindre souffle du vent ou bien grelottant sous ma couette dès que j'entends la pluie tomber.
Et pourtant je l'admets, l'hiver reste une de mes saisons préférées, ne serait-ce que parce qu'elle me permet de blottir sous un plaid sans passer pour une extraterrestre (ce qui est davantage le cas lorsque je le fais en plein mois d'août...), mais aussi parce que je peux m'adonner à l'un de mes petits plaisirs : porter des vêtements en maille moelleuse et chaleureuse pour oublier les températures négatives dehors. 

Et qui mieux que la créatrice Sandra Backlund, lauréate du festival de la mode à Hyères en 2007, peut représenter ce que sont les vraies mailles géantes ? 

De part son travail, Sandra n'est pas juste une créatrice comme les autres à mes yeux. Pour moi c'est une véritable artiste, voire même un sculpteur dont la matière principale serait la laine. Car la jeune suédoise diplomée de l'Ecole supérieure de design de Stockholm réalise chacune de ses pièces directement sur mannequin, et non pas à l'aide de patrons ou de prototypes. Un travail d'orfèvre en quelque sorte puisque tous les modèles aboutissent rang de tricot après rang de tricot, pour offrir un résultat proche de l'architecture vestimentaire. Et justement, Sandra Backlund considère ses créations comme des oeuvres d'art plutôt que comme des vêtements. 

Même si je ne me verrais pas porter au quotidien de tels pulls ou robes, j'aime toute la recherche, tout le travail en amont qui est nécessaire pour obtenir une telle pièce. Sandra Backlund peut se vanter d'avoir un vrai don et du talent au bout des doigts, dommage simplement qu'elle se fasse si rare et sur son site et sur sa page Facebook car je serai curieuse de connaître son actualité et de découvrir ses dernières pièces en maille XXL. 

Et vous, vous l'abordez de quelle façon la grosse maille ? Pull, écharpe ou encore bonnet tout doux ?

Belle journée à toutes !  

Crédit photo : Sandra Backlund