Selon Euractiv, la commission Affaires constitutionnelles du Parlement a appelé, dans un rapport adopté le 1er avril dernier, à la création d'un registre public obligatoire pour les lobbyistes, commun au Conseil, à la Commission et au Parlement et « divulguant toutes les sources de financement » selon des paramètres significatifs plutôt que par des chiffres exacts. Le registre comprendrait également un code commun de déontologie. Les lobbyistes devront respecter ce code de conduite ou seront confrontés à des sanctions, comme l'exclusion éventuelle du registre par un mécanisme commun.
L'eurodéputé finlandais Alexander Stubb (PPE-DE) (à priori futur ministre des Affaires étrangères de son pays) est le rédacteurd e ce rapport. Selon lui, la définition des lobbyistes inclut les « lobbyistes professionnels », « les représentants internes d'une entreprise » ainsi que « les ONG, les groupes de réflexions, les groupements de professionnels, les syndicats et les organisations d'employeurs ». Il cite également les « avocats, dès lors que ces derniers ont l'intention d'influer non pas sur le droit jurisprudentiel mais sur l'orientation d'une politique ».
François JEANNE-BEYLOT