Les services informatiques et juridiques au sein des entreprises ne communiquent pas encore suffisamment. En cause : le manque de connaissances des deux parties du domaine d'expertise de l'autre.
Selon un rapport du cabinet d'audits et de conseil Deloitte, seuls 35,5% des services informatiques et juridiques travailleraient en étroite collaboration dans les entreprises. D'ailleurs, d’après les personnes interrogées, 7% s'accordent à dire qu’il n’existe, à vrai dire, aucune interaction entre ces deux services au sein de leur entreprise et 19,3% que la collaboration, quand elle existe, est particulièrement compliquée. D'après Deloitte, ce manque de collaboration résulterait principalement d'un manque de connaissances du fonctionnement et de la dimension de l’autre au sein de leur entreprise.
Les départements IT et juridiques ne se comprennent pas
Ainsi, 13.5% des salariés participant à l'étude témoignent que ces deux pôles d'entreprises ne se comprennent pas. Et pour cause : 80% des cadres des deux services n'ont aucune idée du fonctionnement interne de l'autre. Et cette incompréhension serait, selon l'étude, le résultat d'un manque de connaissances du domaine d'expertise et de compétence de l'autre. En effet, seuls 4,5% des cadres travaillant dans les services informatiques possèdent des notions de droit. De la même manière, les membres du personnel juridique sont seulement 6% à posséder des connaissances dans le domaine informatique. Néanmoins, malgré cette incompréhension, 35% des équipes estiment travailler à la construction d'une véritable collaboration.
Apprendre à mieux se connaître à tous les niveaux
La solution ? Selon Mark Michels, directeur de Deloitte Financial Advisory LLP Services, « améliorer les politiques de réseautage au sein d'un même organisation ». Celui-ci ajoute : « d'après mon expérience, les autres pôles travaillant indépendamment, aussi bien avec les services informatiques que les services juridiques peuvent combler la distance entre les deux ». Pour cela, il encourage les entreprises à appliquer des techniques de « Team Building » afin d'amener leurs salariés à mieux se connaître. Ce qui pourrait s'appliquer également aux responsables des deux services puisque l'étude précise que 20,2% des cas ceux-ci ne comprennent pas le domaine d'expertise de l'autre.