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#220 Carrie’s Diary

Publié le 16 janvier 2013 par Victoireroset @victoireroset

Carrie Bradshaw is back. La chaîne américaine préférée des ados se lance aujourd’hui dans l’adolescence de notre fashionista new yorkaise préférée. Carrie’s Diary prend donc la tranche horraire de Gossip Girl le lundi soir sur CW.

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Nous voilà au coeur des années 80, non loin de New York, où l’on retrouve une jeune Carrie tout juste âgée de 16 ans, entourée de son père et de sa soeur cadette. On apprend très vite que sa mère est décédée d’un cancer peu de temps avant, et la famille a encore du mal à se remettre de cette perte dramatique. Carrie exprime d’emblée son désir d’épanouissement, et cela passe à travers un amour inconditionnel de la mode, inculqué par sa défunte mère qui possède un dressing de la taille de 3 chambres de bonne à Paris.

THE CARRIE DIARIES

La série commence lors de la rentrée scolaire, Carrie (interprétée par AnnaSophia Robb) retrouve alors ses camarades de classe. Un bon pretexte pour nous présenter les différents protagonistes et de découvrir le Mister Big de l’époque. Ca parle déjà de sexe, d’amour, de relations homme-femme et c’est très agréable de retrouver Carrie et ses interrogations. Mais que serait Carrie sans Manhattan ? Ca tombe bien, son père adorable qui veut faire de sa fille une jeune femme, lui trouve un stage, une fois par semaine, dans un cabinet d’avocat un peu austère dans la big city. Je ne vous en dis pas plus, mais le décors est posé et on suivra au fil des épisodes la transition entre la banlieue chic préservée et la découverte de Manhattan, si cher aux yeux de la belle blonde aux cheveux bouclés.

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Les plus de la série :

La bande son année 80. Un kiffe total de suivre les aventures de ces nouveaux personnages sur fond de Depeche Mode ou Cindy Lauper. Le méga plus c’est de mélanger à la fois les morceaux originaux et des reprises très contemporaines de ces titres datés. Good job.

Les looks. La mode des années 80 était assez dramatique, mais qu’est ce qu’elle était fun ! Le stylisme de la série mélange habilement des pièces vintage d’époque et des pièces contemporaines de créateurs qui revisitent la mode de cette ère. Aucun détail n’est oublié : les vernis fluos, les épaulettes, les sacs à mains, les coupes de cheveux… tout y passe, c’est totalement rétro mais le travail de la production est au top, l’ensemble est criant de modernité. Vivement les badges smiley !

L’intrigue. Ca commence pas mal, dès le premier épisode on sent un vrai potentiel. Carrie rencontre plein de gens et fait face à des situations cocasses qui promettent des épisodes corsés. Pour le moment, on ne s’ennuie pas, le casting est plutôt bon.

Les moins de la série :

C’est gnangan. Carrie a 16 ans et on le ressent bien. La série est totalement dans la vague des Pretty Little Liars, Gossip Girl, The lying Game, The Secret Circle et autres. On aimait Carrie en trentenaire libérée à Manhattan, aimerons-nous l’adolescente pucelle qui découvre la vie ? Personnellement j’aurais souhaité qu’elle ait entre 20 et 25 ans, peut-être plus proche de mon âge… mais pour me consoler je me dis que si la série marche, Carrie aura 20 ans pour la saison 4 ou 5. Il faut que je tienne jusque là.

• Même si l’intrigue et le casting sont bons, la bande des 3 nanas un peu mégères qui risquent d’embêter Carrie sont très caricaturales. Les méchantes manquent cruellement de personnalité et de profondeur… Voyons comment cela va évoluer.

Avez-vous regardé le premier épisode ? Comptez-vous le faire ?

Victoire.


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