Les bobos branchés des Inrocks ont donc pondu la drôlissime couverture montrant Gérard Depardieu mort en 2013. Si le procédé sent la culotte de petite fille qui rit trop fort, il n’en est pas moins symptomatique de la culture de mort qui nous entoure.
Car ce « décès » aux yeux du monde relève du même sens, de la même philosophie que celle de l’avortement, de la contraception de masse, du projet de mariage homo. C’est la philosophie du seul projet, de la volonté humaine primordiale. Le don de l’enfant qui arrive comme un mystère, le sens de la gratuité et de l’accueil inconditionnel, celui de l’acceptation du réel est nié pour que ne reste que la seule affirmation de la volonté nietzschéenne.
En effet, dans cette approche, n’a de sens que ce qui est voulu socialement, que ce qui est accepté par la masse. Quoi qu’on puisse en penser, en refusant l’existence à Gérard Depardieu, même « simplement » sociale, même simplement journalistique, les Inrocks affirment que seule une vie sociale, voulue par le groupe est acceptable.
Nous sommes donc dans l’affirmation de la dictature de la seule volonté de la masse, sans subtilité, sans discernement, sans la finesse qu’exige la pâte humaine. Quelque chose qui s’approche de la volonté d’absolu d’être comme des dieux, ce refus du don de Dieu avant notre propre être. Ce que l’on peut décliner comme une écologie humaine.
Cette blague journalistique n’est pas simplement virtuelle : les Pigasse, Bergé et autres dévoyés friqués vont continuer à répandre la mort, tels les esthètes des régimes les plus sombres de notre histoire… Pour nous, chrétiens, nous devons répandre la culture du don de la vie, qui commence prosaïquement par la nature, par l’écho à son pas lent et mesuré, et qui s’élève par notre conscience au don du Dieu unique et incarné, qui rend chaque vie digne de l’infini de l’amour vrai.