Critique : Il n’y a guère qu’un point commun entre ces deux films d’animation toujours à l’affiche. Leur date de sortie : fin novembre / début décembre pour cueillir marmots et parents à l’approche de Noël. Pour le reste, tout les oppose. Une animation assez traditionnelle et un scénario fatigué pour Les Cinq Légendes, la patte habile et le savoir faire de Pixar pour Le Monde de Ralph. A l’évidence, la narration des Cinq Légendes est bâclée et poussive, avec un ton très infantilisant qui fait douter de sa limite d’âge (à partir de 6 ans selon le Pariscope, alors que Le Monde de Ralph serait accessible à partir de 3). Le film de Rich Moore, grand spécialiste de l’anim’ et réalisateur de plusieurs épisodes des Simpsons est produit par John Lassiter, le fondateur des Studios Pixar. C’est à l’évidence une histoire qui parle aussi aux grands enfants que nous sommes restés. Drôle et émouvant à la fois, racontant cette quête sensible de la reconnaissance et du regard de l’Autre. Il s’inscrit dans la filiation des productions Pixar – rachetée à la fin des années 2000 par Disney, la petite souris au nez creux – dont la finesse est toujours un enchantement. Là-Haut (2009) et plus récemment Raiponce (2010) et Rebelle (2012) ont démontré avec succès que le film d’animation pouvait s’adresser, sur des registres variés et subtiles, à un très large public. Leur qualité d’écriture les rend également très actuels. A l’inverse, Dreamwork s’essouffle et peine à convaincre sur ses derniers opus : Kung Fu Panda 2 (2011) ou Madagascar 3, Bons Baisers D’Europe (2012) sont des sequels sans charme ni tonus… Le studio enchaîne les suites, ce qui fait craindre Les 8 Légendes (avec l’arrivée des Rois Mages) ou Les Cinq Légendes 2, Jack Frost volant au secours des Cloches de Pâques… Frost a pourtant réuni plus de deux millions et demi de spectateurs en France là où Ralph n’a pas atteint la barre du million et demi. Il aura sans doute une seconde chance puisqu’il est nominé aux prochains Oscars dans la catégorie Meilleur film d’animation. On souhaite à Ralph de remporter dans sa maison une « seconde » médaille. Arthur H. BIENTOT LE NOUVEAU SITE Faimdepellicule.com EST EN LIGNE !
Critique : Il n’y a guère qu’un point commun entre ces deux films d’animation toujours à l’affiche. Leur date de sortie : fin novembre / début décembre pour cueillir marmots et parents à l’approche de Noël. Pour le reste, tout les oppose. Une animation assez traditionnelle et un scénario fatigué pour Les Cinq Légendes, la patte habile et le savoir faire de Pixar pour Le Monde de Ralph. A l’évidence, la narration des Cinq Légendes est bâclée et poussive, avec un ton très infantilisant qui fait douter de sa limite d’âge (à partir de 6 ans selon le Pariscope, alors que Le Monde de Ralph serait accessible à partir de 3). Le film de Rich Moore, grand spécialiste de l’anim’ et réalisateur de plusieurs épisodes des Simpsons est produit par John Lassiter, le fondateur des Studios Pixar. C’est à l’évidence une histoire qui parle aussi aux grands enfants que nous sommes restés. Drôle et émouvant à la fois, racontant cette quête sensible de la reconnaissance et du regard de l’Autre. Il s’inscrit dans la filiation des productions Pixar – rachetée à la fin des années 2000 par Disney, la petite souris au nez creux – dont la finesse est toujours un enchantement. Là-Haut (2009) et plus récemment Raiponce (2010) et Rebelle (2012) ont démontré avec succès que le film d’animation pouvait s’adresser, sur des registres variés et subtiles, à un très large public. Leur qualité d’écriture les rend également très actuels. A l’inverse, Dreamwork s’essouffle et peine à convaincre sur ses derniers opus : Kung Fu Panda 2 (2011) ou Madagascar 3, Bons Baisers D’Europe (2012) sont des sequels sans charme ni tonus… Le studio enchaîne les suites, ce qui fait craindre Les 8 Légendes (avec l’arrivée des Rois Mages) ou Les Cinq Légendes 2, Jack Frost volant au secours des Cloches de Pâques… Frost a pourtant réuni plus de deux millions et demi de spectateurs en France là où Ralph n’a pas atteint la barre du million et demi. Il aura sans doute une seconde chance puisqu’il est nominé aux prochains Oscars dans la catégorie Meilleur film d’animation. On souhaite à Ralph de remporter dans sa maison une « seconde » médaille. Arthur H. BIENTOT LE NOUVEAU SITE Faimdepellicule.com EST EN LIGNE !