Les galères d'Austin Rivers

Il était l'un des draftés les plus attendus. De bonnes performances avec Duke pour un freshman, une filiation qui oblige à l'excellence, et une hype qui ne s'est jamais démentie depuis sa plus tendre enfance. Pourtant, à mi-saison, force est de constater que le bilan d'Austin Rivers est plutôt faiblard.
Des stats quelconques (6.3pts et 2.4pds) et un rookie wall qui commence à le frapper sérieusement (1.3pts de moyenne en janvier) avec le retour d'Eric Gordon. Avec aucun point inscrit lors des quatre derniers matchs (à 0/8 aux tirs), Rivers éprouve les pires difficultés à convaincre. Et les attentes autour de son personnage ne rendent pas la tâche très facile.

"Je ne peux pas penser à ça" admet le rookie dans le Times Picayune. "Je joue plutôt mal depuis quatre ou cinq matchs, donc je ne pense qu'à jouer plus dur pour voir ce qui arrivera."

Mercredi, il se rendra au TD Garden pour le premier des deux affrontements avec son père. Un rendez-vous qu'il ne voudra pas manquer.

"Ça va être nouveau pour nous deux. Je ne sais pas ce qu'il va dire. [...] Il m'aime et je l'aime aussi. Mais en disant cela, je sais qu'on n'a pas d'ami sur un terrain, c'est ce qu'il m'a appris. Et ce sera le cas."

Avec un temps de jeu en baisse ces derniers temps, il espère au moins pouvoir passer du temps sur le parquet. Et pouvoir rentabiliser ce temps de jeu. Monty Williams, de son côté reste conscient des capacités de son rookie et ne lui ajoute pas de pression supplémentaire.

"Je pense que ce sont les problèmes que rencontrent tous les jeunes joueurs et je le comprends totalement. C'est logique qu'il y ait des hauts et des bas."

Si ce haut pouvait arriver mercredi soir à Boston, Austin ne serait pas contre.