Il s’en ai passé des choses depuis ma dernière chronique dans la sphère médiatique. Cette semaine, ce sont les plaintes de certains animateurs qui ont retenu mon attention… à l’image de Julien Courbet ou Valérie Damidot.
Fortuite coïncidence ou nouvelle mode, les animateurs vident leur sac et vont confesser leurs malheurs chez l’abbé Morandini… radio ou télévision comprises, seule la forme du confessionnal varie. Certes faut-il un peu de bouteille dans la profession (et quelques deniers de côté) pour se permettre ce genre de caprice.
Invité sur NRJ12, Julien Courbet expliquait donc, tel un intérimaire saturé par les CDD à répétition, qu’il en avait assez de ne plus pouvoir se projeter dans l’avenir. Baladé de contrat en contrat de 3 mois à France Télévisions, il menace de partir comme un petit garçon plutôt gâté par ses parents qui trépignerait des pieds n’ayant eu le dernier jouet en vue.
Valérie Damidot quant à elle partageait sa souffrance au micro d’Europe 1, comme on va au mur des lamentations, « usée et fatiguée » pour reprendre ses termes.
Cela dit on veut bien la croire en la voyant se démener depuis 7 ans, démolir les murs à coups de massue ou de pelleteuse, maroufler, coller, carreler, peindre des centaines de maisons ou d’appartements…
Dans les années 70 on avait les « chalandonnettes » (nom qui qualifiait de petits pavillons destinés à faciliter l’accession à la propriété des ménages modestes, programme institué par Albin Chalandon, ministre de l’équipement entre 1968 et 1972). Dans les années 2000, nous auront donc les « Damidonnettes » que l’on reconnaîtra à leurs fameux stickers et murs aux couleurs chatoyantes.
Ces princes de la télévision que nous pouvons tout à fait trouver sympathiques et professionnels au demeurant auraient-ils pris toute la mesure de leur chance, dans un espace de plus en plus concurrentiel, avec de plus en plus de chaînes ? Pas si sûr.
Bonne semaine !
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