Capcom a aussi cédé à cette tendance qui peut toutefois se révéler très porteuse pour un titre ou un héros en fin de vie. Fleuron du Beat’em all sur PS2 et PS3, le jeu «DmC Devil May Cry» fait donc peau neuve et, malgré un «Devil May Cry 4» très intéressant, autant vous le dire tout de suite, vous n’allez pas y perdre au change.
L’enfer selon Dante
Nous voilà dans la peau de Dante, jeune homme sans grande ambition jusqu’au jour où Kat entre en contact avec lui. L’occasion de s’attaquer au premier monstre du jeu, un limier, que vous liquiderez à coups d’épée et de mitraille assez facilement. Une fois l’amuse-bouche consommé, Kat vous mènera à Vergil, qui va vous révéler votre véritable identité. Plongé dans un monde parallèle peuplé par divers monstres, vous parcourez une ancienne maison qui va vous révéler toute la vérité. Virgil est votre frère jumeau. Il est aussi un Nephillim, tout comme Dante. Un Nephillim est le nom donné aux enfants issus de l’union entre un démon et un ange. Punie pour cette trahison, la mère de Dante fut assassinée et Sparda, le père, fut condamné à la damnation éternelle. Le temps de la vengeance a sonné, et ça tombe bien, puisque seuls les Nephillims ont la capacité de dégommer des démons, plus particulièrement Mundus, qui règne en seigneur.
Entre deux mondes !
Si le titre souffre de quelques bugs (des coupures de son, par exemple) et que la caméra (à la troisième personne) n’est pas toujours bien placée – mais ça, c’est une habitude dans la franchise -, visuellement, «DmC Devil May Cry» 2013 est splendide et la prise en main immédiate. L’action se situe entre deux mondes, le nôtre à Limbo City, assez underground, et celui des enfers, bien plus sombre, que Dante rejoint par un portail dessiné au sol par Kat. Entre un métro peuplé de toutes sortes de monstres, une tour prison mal fréquentée, j’en passe et des meilleurs, le titre parvient à nous immerger dans l’aventure grâce à des décors et des ambiances bien crasseuses.
Dante laisse ici tomber sa perruque blanche (un petit clin d’oeil sympa à ce sujet au début du jeu) pour une coupe courte mais n’oublie pas de s’armer pour sa quête. Au total, Dante se munira de 8 armes. Les fameuses armes de Dante, comme les lames Ebony et Evory, la faux, la hache, les guns et le gant, sont bien de la partie, alors qu’Arbiter et Osiris font leur apparition. Ces armes sont indispensables pour anéantir certains adversaires et boss, soit en les agrippant et les tirant vers vous ou inversement, pour se propulser sur eux. L’Osiris représente la force bleue angélique alors qu’Arbiter représente le rouge et la force démoniaque. A vous de trouver les bonnes armes et les bons combos pour parvenir à vos fins. Pour y arriver (à la fin, donc) comptez facilement 10 heures dans le mode intermédiaire « Chasseur de démons) Les plus courageux s’attaqueront directement au mode « Nephilim » qui se corsent sérieusement. En mode « Chasseur de démons » votre progression se fera sans trop de soucis, les check points sont nombreux, et vous reprendrez l’aventure quasiment à l’endroit de votre mort, rendant quelques objets à collectionner presque désuets, comme l’orbe de réincarnation, finalement utile si vous êtes en train de vous battre contre des boss qui, sans être très durs à battre, se révèleront coriaces et demanderont pas mal de temps avant d’y parvenir.
Durant le jeu, bien entendu, vous allez progresser et devenir de plus en plus puissant. Chaque ennemi tué libère soit une orbe rouge, qui fonctionne comme de l’argent et vous permettra de faire des achats d’objets lorsque vous passez devant une statue, soit une orbe verte, qui remplira votre jauge de santé. Vous gagnez aussi, au fur et à mesure des combats, des points d’amélioration. Ceux-ci seront attribués aux compétences physiques ou aux diverses armes de Dante. Cela permet de calibrer son personnage selon ses propres façons de jouer. Et avouons-le, vous passerez d’une arme à l’autre sans avoir eu le temps de sourciller, le tout est très réactif et les combos s’enchaînent à une cadence de fous sans subir le moindre ralentissement. Des clés en cuivre, disséminées dans les 20 stages du jeu, vous permettent d’accéder à des défis chronométrés. Et si cela ne suffit pas, vous pouvez soit recommencer le jeu dans un mode plus difficile « Enfer ou Enfer » soit refaire l’une des 20 missions qui se libèrent au fur et à mesure de votre progression.
Fans de Beat’em All et amateurs de la franchise «Devil May Cry» réjouissez-vous, ce reboot, confié aux Britanniques de «Ninja Theory», a de quoi remettre Dante sur les rails, même si les précédents titres n’avaient pas à rougir de la concurrence.
C.T.
+ Visuellement superbe, les combats, les combos, les armes …
- quelques bugs au niveau du son et une caméra pas toujours bien placée
Images & Vidéo [Show as slideshow]DmC Devil May Cry
Type: Beat’em all – action
Graphismes:
Editeur: Capcom
Bande Son:
Age/Pegi: 16+
Jouabilité:
Sortie: 15.01.2013
Difficulté:
Multi-joueurs: non
Scénario:
Plate-formes: PS3, X360, PC
Durée de Vie:
Testé sur: PS3