Il paraîtrait...

mardi 15 janvier 2013

- que le syndrome des cheveux incoiffables est une maladie génétique rare des plus étranges. Comme souvent. Il est bien rare que les maladies rares ne soient pas étranges, ou en tout cas ne nous le semblent pas, puisqu’elles sont rares, donc. Les enfants qui en souffrent sont si ébouriffés qu'il leur est impossible de se coiffer et d'aplatir leurs cheveux. Penchez la tête vers la droite et orientez les yeux en haut à gauche, fouillez ainsi vos souvenirs et voyez si ça ne vous rappelle pas un camarade de classe ou deux ! La cause est une anomalie dans la structure de la tige des cheveux. La littérature précise que le problème s'estompe à l'âge adulte. Ah, tiens, j’ai comme un doute ! Qui nous dit que les chauves ne seraient pas hirsutes, que le gel n’a pas sauvé des coupes, que les punks ne revivent pas leurs jeunes années ? On en apprend tous les jours, avec toujours à prendre ou à laisser, sans se laisser prendre à se lasser d’apprendre.

- que les scientifiques ont découvert, qu'à partir de 7 ans, sous l'effet de l'augmentation du taux de testostérone, les tâches des girafes mâles foncent, pour devenir noires vers 10 ans. Il faut être au taquet. Pour connaître l’âge du capitaine. Du capitaine girafe. Observer les tâches, les prendre en photo, et les considérer comme sombres ou claires. Ou alors, suis-je sot, demander directement son âge à la bête. Si on a vraiment envie de savoir si elle est adulte. Cet âge est celui de la maturité sexuelle pour les mâles. L’assombrissement permettrait de prévenir les femelles que le mâle est en âge de procréer. Répétons-le, la nature est bien faite. Les femelles doivent simplement repérer les tâches dans le groupe, ce que ne font que rarement les femmes, chez les humains, ou pour les éviter. On en apprend tous les jours, avec toujours à prendre ou à laisser, sans se laisser prendre à se lasser d’apprendre.

- que le syndrome de Diogène est un trouble du comportement, touchant plutôt des personnes âgées, et consistant à vivre dans des conditions insalubres. Ça donne envie ! Quand y’a Diogène, y’a plus de plaisirs ? Le patient a souvent une hygiène négligée et a tendance à entasser les objets, et parfois l'argent, sans se rendre compte de son état de vie. Quand y’a Diogène, y’a plus de loisirs, donc. Mais, alors, s’il n’y a pas conscience, il y a peut-être bonheur. Sûrement pas pour l’entourage, mais pour le patient lui-même, probablement. Plusieurs milliardaires touchés par le syndrome sont ainsi morts dans des conditions très précaires. C’est gâché, c’est bien dommage. Le suicide précoce serait un traitement préventif. Il le serait pour bien des maladies, sans doute ne le dit-on pas assez souvent. On en apprend tous les jours, avec toujours à prendre ou à laisser, sans se laisser prendre à se lasser d’apprendre.