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Bilan 2012

Par Geouf

Et voila, 2012 s’est achevée, la fin du monde n’a pas eu lieu (désolé Roland Emmerich !), et il convient donc de faire un bilan de l’année cinématographique écoulée. Comme tous les ans, voici donc mes coups de cœur et coups de gueule de l’année, mes meilleurs moments cinématographiques, etc. Comme l’an passé, je me suis basé sur les films sortis au Royaume-Uni, et non ceux sortis en France pour faire ce classement. Bonne année à tous et bonne lecture !

Top

10) Les Muppets, le Retour (The Muppets) de James Bobin ex aequo avec The Avengers de Joss Whedon

Difficile de se limiter à 10 films, donc comme souvent, plutôt que de faire un top à rallonge de 20 ou 30 films, je triche un peu sur la dixième position. Cette année, j’ai donc tout d’abord décidé de célébrer le retour sur grand écran (du moins au Royaume-Uni, le film étant sorti directement en DVD en France) des indémodables Muppets. Sur une trame classique (la reformation du groupe des années après leur dissolution), James Bobin et Jason Segel accouchent d’une très bonne comédie, drôle et tendre, sans céder à la tentation du reboot, et ramenant de bien belle façon les fameuses marionnettes sur le devant de la scène. Un vrai bonheur pour petits et grands.

Malgré un défi casse-gueule (gérer un film au très grand nombre de héros) et des prédécesseurs pas forcément glorieux, Joss Whedon a su se tirer admirablement du challenge Avengers. Le créateur de Buffy prouve qu’il est encore possible de proposer un film de super héros fun et bigger than life sans passer par la mode « sombre et dépressive » lancée par les Batman de Nolan. Son Avengers arrive à retrouver la formule magique du blockbuster réussi, mêlant avec adresse scènes d’action dantesques, développement des personnages et humour.

9) L’étrange Pouvoir de Norman (Paranorman) de Chris Buttler et Sam Fell

Cette année, l’animation image par image était à l’honneur avec pas moins de trois films réalisé avec cette technique : Les Pirates, nouvelle pépite du studio Aardman, Frankenweenie, le trip nostalgique de Tim Burton, et enfin ce Paranorman, nouvelle production du studio Laika, déjà à l’origine du génial Coraline. Et malgré les qualités indéniables des deux premiers, L’Etrange Pouvoir de Norman les enterre sans problème, grâce à son design particulier, son humour ravageur et osé (ah, la lutte de Norman avec le cadavre de son oncle pour récupérer un livre que celui-ci agrippe !), son rythme trépidant, et surtout son magnifique message anti-obscurantisme.

8) The Imposter de Bart Layton

Encore inédit en France, où il devrait sortir courant avril, The Imposter est un documentaire des plus singuliers. Réalisé comme un thriller policier et mélangeant interviews et passages joués, le film de Bart Layton propulse le spectateur dans une histoire incroyable (mais pourtant vraie) d’une étonnante usurpation d’identité, jusqu’à un dénouement laissant la porte ouverte à de multiples interprétations. La preuve que le genre ne se résume pas à des films chiants enchaînant les interviews face caméra ou aux films de Michael Moore.

7) La Cabane dans les Bois (The Cabin in the Woods) de Drew Goddard

Restés de longues années dans les cartons de la MGM, le premier film en tant que réalisateur du scénariste de Cloverfield a enfin fini par rejoindre les écrans de ciné du monde entier. Et il aurait été plus que dommage de ne jamais découvrir ce détonnant mélange d’humour et d’horreur, prenant à contrepieds les tics du slasher pour proposer un trip imprévisible. Un tour de train fantôme jouissif s’achevant sur un final cathartique frôlant la perfection.

6) The Raid de Gareth Evans

Petit film d’action thaïlandais  survitaminé, The Raid a enflammé le public de l’édition 2012 de la Frightfest de Glasgow malgré sa présentation tardive en clôture du festival. Un accueil bien mérité tant les films d’action occidentaux paraissent fades à côté de cette pellicule incroyable de maîtrise et de générosité. L’action est continue, les combats sont violents et inventifs, et la réalisation est d’une épatante fluidité pour une lisibilité optimale. C’est ce qu’on appelle un coup de maître.

5) The Dark Knight Rises de Christopher Nolan

Malgré le désaveu quasi unanime qu’a subi le film de la part de la critique et du public (ce qui ne l’a pas empêché d’exploser le box office), The Dark Knight Rises reste un des grands moments de cinéma de 2012. Certes, le final de la trilogie Batman par Christopher Nolan n’est pas aussi abouti que son prédécesseur, et pâti d’incohérences grossières et de quelques scènes maladroites (dont la fameuse scène de mort de Marion Cotillard). Mais il n’empêche que le film réussit à passionner deux heures trente durant sans que l’on ne voie le temps passer, surpasse aisément ses deux prédécesseurs niveau implication émotionnelle, et comporte quelques-unes des plus belles scènes de la trilogie (l’escalade du puits, le premier affrontement Batman-Bane, l’évasion de Bane…). D’où sa présence bien méritée à la cinquième place du podium de ce top.

4) Argo de Ben Affleck

En seulement deux films, Ben Affleck a fait taire les mauvaises langues qui ne voyaient en lui qu’un acteur mono expressif inintéressant pour s’imposer comme l’un des plus prometteurs réalisateurs actuels. Avec Argo, passionnant thriller politique tiré d’une incroyable histoire vraie, il rentre définitivement dans la cour des grands. Difficile de ne pas agripper son siège ou se ronger les ongles devant une dernière demi-heure incroyablement tendue. On a maintenant plus qu’hâte de le voir s’atteler à sa nouvelle adaptation du Fléau de Stephen King !

3) Killer Joe de William Friedkin

Le grand retour de William Friedkin se signe dans le sang et la veulerie avec cette histoire de trahison familiale bien tordue. Un chef d’œuvre de noirceur dominé par un Matthew McConaughey absolument incroyable dans le rôle de sa vie. Friedkin souffle le chaud et le froid avec aisance, passe de purs moments de comédie à une tension insoutenable. Mention spéciale au final impitoyable qui fera grincer des dents plus d’un spectateur. Après avoir vu ce film, vous ne regarderez plus jamais un pilon de poulet de la même façon…

2) Le Hobbit, Un Voyage inattendu (The Hobbit, An Unexpected Journey) de Peter Jackson

Après les nombreux déboires de production, le désistement de Guillermo del Toro et le retour a priori peu enthousiaste de Peter Jackson derrière la caméra, l’attente de cette première partie d’une nouvelle trilogie était à la fois inquiète et fébrile. C’était bien mal connaître le réalisateur néozélandais que de ne pas avoir la foi. Avec ce Voyage inattendu, le retour en Terre du Milieu se fait sans heurts et avec un plaisir incommensurable. Le souffle épique est là, les nouveaux personnages sont attachants en diable, Martin Freeman and Richard Armitage sont parfaits dans les rôles principaux, et la réalisation est au cordeau. Vite, la suite !

1) Le Territoire des Loups (The Grey) de Joe Carnahan

Pour une fois, le choix du numéro 1 de cette année s’est fait sans aucun questionnement. Film ayant généré de passionnés débats au sein de ce blog, Le Territoire des Loups est resté tout au long de l’année un véritable coup de cœur. Parce que Joe Carnahan a réussi avec brio à proposer une réflexion passionnante sur l’instinct de survie au sein d’un long-métrage mêlant de façon harmonieuse survival et film d’aventures, parce que Liam Neeson fait immédiatement oublier par sa prestation d’une rare intensité les nanars dans lesquels on a pu le voir par ailleurs cette année, et parce qu’un film provoquant un tel déluge d’émotion lors de son final se doit de finir numéro 1 de ce top.

Sont restés aux portes de ce top au terme une sélection drastique: les hilarants 21 Jump Street de Phil Lord et Chris Miller et Ted de Seth McFarlane, les bancals mais impressionnants Prometheus de Ridley Scott, The Master de Paul Thomas Anderson et Des Hommes sans Loi de John Hillcoat, l’excellent Skyfall de Sam Mendes, le totalement barré Sept Psychopathes de Martin McDonagh et l’épique L’Odyssée de Pi d’Ang Lee…

Flop

Comme l’an dernier, les choix ont été plus drastiques en termes de films à voir au ciné. Du coup, certains films qui auraient probablement naturellement atterri dans ce flop (au hasard le dernier Twilight et le nouveau Paranormal Activity) se sont vu miraculeusement épargnés. Ce qui ne veut pas dire malheureusement que je n’ai pas subi mon lot de mauvais films, comme la liste ci-dessous le prouve… Au menu, du found footage stupide, du remake inutile, de la suite faisandée, du reboot qui pue, du blockbuster chiant, et parfois tout ça combiné !

10) The Amazing Spider-Man de Marc Webb

Reboot inutile lancé précipitamment par Sony suite à l’éviction de Sam Raimi, ce Spider-Man revisité n’est pas totalement honteux mais fait pâle figure face à la trilogie virtuose du réalisateur des Evil Dead. Outre ses multiples invraisemblances grosses comme des maisons (Gwen Stacy, lycéenne de son état, est assistante un chercheur en génétique !), ses facilités scénaristiques à pleurer (Peter Parker est un génie dans absolument tous les domaines, de la génétique à l’électronique, et quand il ne trouve pas quelque chose, Bing est là pour le trouver à sa place), ce Spider-Man manque surtout incroyablement d’enjeux et d’ampleur (Peter Parker révèle sa double identité à quasiment tout le monde, le virus relâché par le Lézard contamine à peine deux personnes…). Bref, un beau gâchis…

9) Silent Hill Revelation 3D de Michael J. Bassett

Avec SilentHill Revelation, Michael J. Bassett signe une séquelle bas du front au film de Christophe Gans : scénario basique mais inutilement tortueux, personnages et dialogues ineptes, trahison de l’œuvre originale (Pyramide Head qui vole au secours de l’héroïne comme un gentil toutou, mon dieu !). D’autant plus rageant qu’esthétiquement parlant, le film se tient plutôt bien : les décors sont impressionnants, et Bassett limite l’utilisation du numérique dans les effets spéciaux… Mais à force de trop vouloir en offrir au spectateur, il obtient juste une bouillie filmique insupportable.

8) L’Ombre du Mal (The Raven) de James McTeigue

Malgré un pitch assez original (encore que légèrement repris de l’excellent C’était demain de Nicholas Meyer), voyant Edgar Poe (John Cusack) affronter un tueur en série qui s’inspire de ses écrits, L’Ombre du Mal tombe complètement à plat. Malgré une envie évidente de marché sur les traces de From Hell, ce thriller réalisé par James McTeigue (V pour Vendetta) ne réussit qu’à provoquer un ennui poli. Dommage, car John Cusack est excellent, ce qui n’est malheureusement pas le cas de certains de ses partenaires (Luke Evans et Sam Hazeldine, ridicules à souhait).

7) Jason Bourne : L’Héritage (The Bourne Legacy) de Tony Gilroy

Après The Amazing Spider-Man, voila un autre exemple de blockbuster produit purement pour surfer frileusement sur le succès d’une franchise établie. La trilogie Jason Bourne a beau être parfaite en l’état, il fallait bien qu’Hollywood trouve le moyen de tirer encore un peu plus de fric. Matt Damon ne veut pas rempiler ? Pas grave, on n’a qu’à partir sur un nouveau personnage et proposer une histoire parallèle à celle de Bourne… En résulte une première demi-heure quasi incompréhensible pour qui n’a pas vu la trilogie Bourne 50 fois auparavant, pour cacher la misère d’un script au final extrêmement basique voyant Jeremy Renner chercher son prochain fix pour rester un super soldat. Tony Gilroy, scénariste sur les épisodes précédents, tente de singer Paul Greengrass, mais ne réussit qu’à proposer une bouillie illisible. Conséquence : on s’ennuie et en plus on a mal à la tête…

6) Sans Issue (The Cold Light of Day) de Mabrouk El Mechri

Premier film hollywoodien du réalisateur du sympathique JCVD, Sans Issue n’a pas grand-chose pour lui : script balisé et sans surprises, repompé sur la trilogie Jason Bourne et aux incohérences embarrassantes, une Sigourney Weaver en roue libre qui se lâche tellement en méchante au point qu’on attend à chaque scène qu’elle lance un rire machiavélique, scènes d’action brouillonnes et illisibles… Seul bon point du film : la confirmation qu’Henry Cavill est un futur grand.

5) Silent House de Chris Kentis et Laura Lau

Nouvelle « perle » du duo à l’origine d’Open Water, Silent House est le remake américain du film uruguayen éponyme. Le résultat est un film de couloir ultra-ennuyeux, aux personnages sans épaisseur, et dont le gimmick principal (l’histoire est racontée en temps réel) n’a pas de réel intérêt et s’avère plus handicapant qu’autre chose. Heureusement qu’Elizabeth Olsen tire un peu le tout vers le haut par son interprétation.

4) War of the Dead de Marko Mäkilaakso

Quand ils ne financent pas un énième found footage, les petites boîtes de production horrifique produisent du film de zombie pas cher: zombies espagnols, zombies africains, zombies médiévaux, zombies amoureux, etc. Avec War of the Dead, on a droit à des zombies nazis, espèce de nouveau en vogue depuis le succès de Dead Snow. Bouillie scénaristique, bouillie visuelle, acteurs qui débitent mécaniquement des punchlines faisandées, tout est là dans War of the Dead pour qu’ils figure dans les pires films de l’année…

3) Piranha 3DD de John Gulager

Le Piranha 3D d’Alexandre Aja avait beau être bourré d’imperfections, il restait néanmoins fun et offrait au public ce qu’il était venu voir : des seins et du sang, notamment lors de l’impressionnant carnage final. Tout le contraire de cette suite au rabais qui s’avère bien sage niveau gore, et plombée par des personnages d’une débilité rare et un humour bas du front, marque de fabrique du réalisateur des Feast et de ses scénaristes fétiches, Patrick Melton et Marcus Dunstan. A éviter absolument.

2) La Colère des Titans (Wrath of the Titans) de Jonathan Liebesman

Avec cette suite au film de Louis Leterrier, Jonathan Liebesman continue de s’enfoncer dans la médiocrité, après des débuts pourtant prometteurs (les sympathiques Nuits de Terreur et Massacre à la Tronçonneuse : Le Commencement). La Colère des Titans collectionne toutes les tares des blockbusters hollywoodiens les plus moisis : scénario à la ramasse, personnages sans aucune épaisseur, mise en scène foireuse (la gestion de l’espace de Liebesman est à pleurer), manque de rythme… Au moins, le film de Leterrier, malgré ses gros défauts, avait le mérite de la générosité avec son bestiaire impressionnant, le film de Liebsman n’a même pas ça pour se rattraper.

1) Tape 407 : The Mesa Reserve Incident de Dale Fabriga et Everett Wallin

Le numéro 1 de mon flop de l’année est un petit film inédit en France et dans une grosse partie du reste du monde. Un found footage découvert lors de l’édition 2012 de la Frightfest de Glasgow, et qui concentre en une heure et demie toutes les tares de ce genre déjà très limité : personnages absolument insupportables, débiles et hystériques et passant leur temps à hurler en courant aux quatre coins du décor, scénario rafistolé enchaînant les rebondissements foireux, réalisation inexistante, et enfin twist moisi grillé en dix minutes. Espérons que Tape 407 reste très longtemps inédit en dehors des USA, pour préserver le plus de monde possible…

L’acteur et l’actrice de l’année

L’actrice de l’année : Amy Adams

A l’affiche de pas moins de quatre films cette année (dont seulement deux vus par votre serviteur), la jolie Amy Adams a fait preuve d’un bel éclectisme. Elle a apporté sa grâce et son humour pétillant à l’univers des Muppets dans Les Muppets, le Retour (notamment lors d’une hilarante chanson dans un diner), tenu la dragée haute à l’icône Clint Eastwood dans Une Nouvelle Chance, exploré l’univers de Jack Kerouac dans On the Road. Mais c’est surtout dans The Master de P. T. Anderson qu’elle impressionne. Coincée dans un rôle a priori limité de femme aimante un peu cruche entre les excellents Philip Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix, elle est tout simplement monstrueuse lorsque son personnage révèle ses autres facettes.

Les acteurs de l’année : Tom Hardy et Liam Neeson

2012 restera l’année où Tom Hardy s’est imposé auprès du grand public. D’abord en tant que Bane dans la conclusion de la trilogie du Chevalier Noir, où l’acteur dévoile un charisme extraordinaire (et une musculature impressionnante) malgré le masque couvrant la moitié de son visage. Ensuite dans l’excellent Des Hommes sans Loi de John Hillcoat, dans lequel son charisme fait merveille dans le rôle du placide mais mortellement dangereux Forrest Bondurant, un personnage à cent lieux de ceux de Bane ou de Bronson dans le film éponyme.

Mais 2012 est aussi l’année où Liam Neeson a livre une de ses prestations les plus intenses, dans le magnifique Territoire des Loups. L’acteur irlandais a ainsi prouvé une fois de plus que même s’il enchaîne parfois les blockbusters indigents et alimentaires (rien qu’en 2012, il était aussi à l’affiche des exécrables Battleship, Taken 2 et La Colère des Titans), il possède un charisme incroyable lui permettant de tirer vers le haut des projets moisis, et il est toujours capable de s’investir à fond dans des films risqués.

Scènes Marquantes de 2012

Action

La poursuite dans le repaire des gobelins dans Le Hobbit, et l’attaque du dragon Smaug sur la cité des nains.

La dernière demi-heure de The Avengers, voyant le groupe de héros finalement soudé affronter une armée gigantesque.

A peu près l’intégralité du film The Raid, avec une mention spéciale pour le combat final à trois et le combat dans le couloir.

Le final de La Cabane dans les Bois, lorsque toutes les créatures du centre secret sont relâchées et massacrent le personnel.

Le combat Bane-Batman dans The Dark Knight Rises, se soldant sur la défaite amère de Batman.

La poursuite en voiture avec les zombies dans Paranorman.

La scène d’intro de Skyfall, et le final à la Chiens de Paille du même film.

La scène du bal dans Anna Karenine (pas vraiment une scène d’action, mais la virtuosité de la mise en scène de ce morceau de bravoure permet de la placer ici).

Le final épique de Frankenweenie, avec les monstres qui attaquent la fête foraine.

Emotion

Le final du Territoire des Loups, de la déchirante scène des portefeuilles jusqu’au plan final sur les yeux de Liam Neeson. Rarement final de film ne m’aura autant pris à la gorge…

La charge de l’armée anglaise contre les mitrailleuses allemandes et le massacre qui s’ensuit dans Cheval de Guerre. La trêve entre allemands et britanniques pour libérer le cheval coincé dans les barbelés dans le même film.

La scène dans laquelle Merida s’aperçoit que sa mère est en train de vraiment devenir un ours sauvage dans Rebelle.

Bruce Wayne finissant par arriver à grimper la paroi du puits au son des prisonniers scandant dans The Dark Knight Rises. Les larmes d’Alfred lui demandant de renoncer à sa quête dans le même film.

Le final de Looper qui, bien que totalement incohérent, dégage une émotion palpable.

Christopher Walken découvrant la mort de sa femme dans Sept Psychopathes.

Bilbon expliquant aux nains pourquoi il a décidé de rester auprès d’eux dans Le Hobbit, Un Voyage inattendu. Le désespoir de Gollum à la perte de son précieux.

Humour

La chanson « Am I a man or a Muppet » des Muppets, Le Retour, avec le génial cameo de Jim Parsons (le Sheldon Cooper de The Big Bang Theory).

La course-poursuite de 21 Jump Street avec les voitures qui refusent d’exploser.

La scène de la porte et la scène du test pour déterminer si le coupable est mormon dans Mais qui a re-tué Pamela Rose ?

La course-poursuite dans le château entre les chefs de clan et les frères de Merida transformés en ours dans Rebelle.

L’intro de Battleship dans laquelle Taylor Kitsch s’introduit « en douce » dans une supérette pour récupérer un burrito afin de draguer une fille.

Hulk qui balance un coup de poing en fourbe à Thor dans The Avengers.

La scène de l’hélico dans The Dictator avec les deux pauvres touristes persuadés d’être tombés sur des terroristes.

La scène du tigre blanc en peluche et celle avec les faux raccords dans laquelle les personnages changent de verre à chaque plan dans Casa de mi Padre.

Johnny Depp découvrant la télévision dans Dark Shadows.

La scène dans laquelle Norman doit récupérer un livre des mains du cadavre de son oncle dans L’Etrange Pouvoir de Norman.

La pendaison de crémaillère qui tourne au pugilat entre Ted et un canard dans le film éponyme, et la baston entre Ted et Mark Wahlberg dans la chambre d’hôtel.

A peu près l’intégralité des dialogues de Sept Psychopathes, en particuliers ceux de Sam Rockwell.

La première tentative de domptage du tigre dans L’Odyssée de Pi.

L’arrivée des nains chez Bilbon dans Le Hobbit.

Suspense / Horreur

La scène du repas menant à la déjà culte scène du pilon de poulet dans Killer Joe.

La découverte de l’antre de l’ours Mor’du dans Rebelle.

Les très dérangeantes vidéos amateurs de Sinister (et la musique qui les accompagne) et le sentiment de fatalité parcourant tout le film.

La scène de la « fabrication » de la marionnette humaine dans Cassadaga.

La dernière demi-heure hystérique mais ultra-tendu d’Evidence.

Le final au suspense insoutenable d’Argo (et ce malgré le fait que l’on connaisse à l’avance la façon dont va se terminer l’histoire).

L’incroyable construction au suspense redoutable de The Imposter.

La méthode très particulière employée par la mafia pour ramener une cible échappée au bercail dans Looper.

Toutes les scènes dans lesquelles apparait Guy Pearce dans Des Hommes sans Loi. L’acteur incarne ici un des plus magnifiques salauds vus depuis très longtemps sur un écran de ciné.

Amy Adams branlant Philip Seymour Hoffman tout en lui rappelant son « devoir » auprès de ses fidèles.

La scène de la « césarienne » dans Prometheus. La première exploration du vaisseau des Ingénieurs dans le même film.

La découverte du secret de la maison dans The Pact.

Le cauchemar de Jean Dujardin dans The Artist, où l’acteur est assailli par les sons du quotidien.

Ce foutu fauteuil à bascule dans La Dame en Noir.

La mort de la « bimbo blonde » dans La Cabane dans les Bois, horrible car poussée artificiellement par l’entreprise secrète du film. La découverte de la « vitrine à monstres » dans le même film.

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