Bon eh bien voilà. Je suis rentrée de Londres mercredi 02 au soir à 22h et j’ai eu l’impression de partir la veille. Cinq jours qui sont passés encore plus vite que la vitesse de la lumière (ça doit bien exister), qui n’ont bien sûr pas été reposants, mais je m’en doutais un peu. Il s’est passé beaucoup de choses durant ces quelques jours et le retour à la normale fut plutôt difficile. Et pour être honnête avec vous, je ne sais pas par où commencer. Je ne voudrais pas être trop longue, toutefois, dès que je dis ça, en général, je suis partie pour écrire un pavé. Je pense que je vais aller à l’essentiel (toute façon, j’écris mes aventures sur un carnet, je verrai ce que j’en ferai). Résumé :Pour ceux qui n’auraient pas suivi, je suis partie à Londres fêter le nouvel an, entourée de parfaits inconnus qui ne me connaissaient pas, dans une ville que je connais peu, sans vraiment savoir à quoi m’attendre.Eh bien les enfants, j’ai été servie ! Et pas qu’un peu. J’ai rencontré des personnes merveilleuses qui m’ont accueillie à bras ouverts chez eux, qui m’ont tout de suite mis à l’aise, qui m’ont présenté leurs amis, qui m’ont donné beaucoup plus d’amour, d’amitié, de générosité, de gentillesse, d’humour, de bonheur en cinq jours que j’en ai reçu en un an. Quand on n’est pas habitué comme moi, j’aime autant vous dire qu’on prend tout, même si on n’ose pas trop, qu’on ne comprend pas ce qu’il se passe. On se dit que finalement, il y a autre chose que la morosité et la tristesse.A part boire, manger, rigoler, danser, parler, me déguiser (incroyable ce qu’on peut faire avec quelques chapeaux), je me suis aussi beaucoup baladée dans différents quartiers, j’ai visité le Victoria and Albert Museum, car on me l’avait gentiment proposé. J’ai profité des feux d’artifices, de la parade magique du 1er de l’An, du Winter Wonderland et de son bar carrousel. J’ai tenté de croiser Jude Law à Little Venice (sans succès), mais j’y ai découvert un coin reposant pour les balades dominicales. J’ai de nouveau arpenté Camden pour y dénicher des vêtements pas trop chers, en vain. J’ai pris mon seul et unique afternoon tea au Haymarket et ça ne valait pas plus qu’un 7/10 voire un 6,5 (mon cher M. adoré, j’ai eu une grosse pensée pour toi ce jour-là). J’ai testé plein de spécialités anglaises et c’était vraiment bon. J’ai remis un pied à Oxford Street le jour de mon départ histoire de faire du shopping de dernière minute, en effet je n’avais trouvé que des escarpins argentés à têtes de mort à Camden, mais pas une tenue sympa. J’ai fait Topshop et H&M, j’ai survécu, mais j’en avais marre. Et à cinq minutes près, je ratais l’Eurostar.Ce voyage était plus une aventure humaine, où quant arrive le soir, les amis débarquent et vous improvisent un boeuf pendant que vous cuisinez des cupcakes avec les moyens du bord. Vous leur faites au passage un petit guacamole tout en sirotant un eggnog en bouteille. Il y a de l’ambiance, de la musique, des gens qui viennent vous aider, vous raconter une petite blague, vous faire un compliment pendant que vous papotez dans la cuisine avec l’un de vos hôtes qui s’occupe de préparer le repas (ah oui, la chance a voulu que mes hôtes soient des passionnés de cuisine et des gourmands). Tant de joie dans une seule pièce… Vous en profitez au maximum, car vous savez que tout va se terminer très vite… J’étais bien, j’étais émue et je ne regrette rien.PS : C’est très addictif de rencontrer des personnes comme ça et elles me manquent beaucoup.
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