Peintre animalier, voici un genre bien peu noble qui assure au peintre qui le choisira de ne pas laisser grande trace dans l'histoire de la peinture. C'est ce qui est arrivé à Paul Friedrich Meyerheim.
Alors que je lisais le fabuleux catalogue de l'exposition du Musée du Quai Branly : Exhibitions, l'invention du sauvage, je découvrais une reproduction d'une oeuvre de Gaspard Friedrich Meyerheim : Dans l'animalerie (in der Tierbude) 1894.
Face à la poésie évidente de cette toile et la maitrise de l'artiste, je cherchais à en savoir un peu plus sur le net.
Hélas, je déchantai vite : peu de reroductions de qualité, peu d'informations en français et une vague page wikipédia en allemand. .
Alors que savons nous de lui ?
Artiste allemand né en 1842, mort en 1915. Il etudia la peinture en France et fut influencé par la fameuse école de Barbizon. Il voyagea beaucoup avant de retourner enseigner en Allemagne.
Voilà en tout et pour tout ce qu'on peut trouver comme informations sur lui, et encore faut il lire l'anglais ou l'allemand.
Pourtant des reproduction sur des tasses ou en poster dénotent de la qualité affective et populaire de son travail.
L'histoire des genres en peinture, des petits maitres et des grands maitres, des artistes populaires à leur époque et oubliés après leur mort ou l'inverse restera toujours quelque chose d'incompréhensible et fascinant et la roue tourne.
Mais je suis sûr que bientôt ce sera votre tour monsieur Meyerheim, c'est évident !