Quand on parle de contrebande, on pense souvent à de la drogue ou des objets d’arts et peut être plus rarement à des fossiles de dinosaures… Et pourtant, ce type de contrebande existe bel et bien ! Et c’est une activité illégale très risquée et qui peut mener à de lourdes peines ! On peut trouver l’histoire de la dernière affaire de contrebande de fossile sur le Dinoblog où l’on apprend qu’Eric Prokopi, un contrebandier de Floride arrêté en octobre dernier, vient de plaider coupable et risque 17 ans de prison et 750000 dollars d’amende ! Il faut dire que le bougre avait quand même importé illégalement depuis la Mongolie trois squelettes de Tarbosaurus, deux squelettes de l’hadrosaure Saurolophus, deux squelettes d’Oviraptor et un Microraptor chinois. C’est particulièrement audacieux quand on sait qu’un Tarbosaurus, de la même famille que T.Rex, mesure près de 4 mètres de haut pour 10 mètres de long avec un crâne qui dépasse le mètre. C’est d’ailleurs ce fossile qui a voué Eric Prokopi à sa perte puisqu’il est apparu aux enchères le 20 Mai dernier à New York. Or le Tarbosaurus est une espèce uniquement trouvée en Mongolie qui a interdit l’exportation de fossiles exhumés sur ses terres depuis 1924. Sur le Dinoblog, on s’amuse un peu de cette histoire mais on félicite aussi la réaction du gouvernement Mongol qui a porté plainte et qui pourrait établir un précédent suivi par d’autres pays afin d’enrayer ce type de contrebande si particulière. Le jugement d’Eric Prokopi sera prononcé le 25 Avril prochain.
Quand on vous parle de Vikings, vous avez probablement une certaine image de marin géant sanguinaire à casque cornu qui vous vient à l’esprit, image qu’on voit souvent dans les BD, les films voire les couvertures de CD de Black Metal. Et bien dans la rubrique Rock et Science du bLoug, Laurent Brasier nous compile 5 idées reçues concernant les vikings et les confronte à la réalité, révélée par les travaux archéologiques et les preuves historiques. On y apprend donc que les Vikings ne portaient pas de casques à cornes, une représentation qui est apparue à partir du XIXème siècle. On y apprend qu’ils n’étaient pas géants mais mesuraient 8 à 10 cm de moins en moyenne que les scandinaves actuels. On découvre que les archéologues ont du mal à identifier le sexe des vieilles dépouilles de vikings parce que les crânes des hommes possèdent des traits féminisants. Laurent Brasier pulvérise le mythe du Viking sale en rapportant que les fouilles archéologiques ont mis à jour de véritables arsenaux… de nécessaire cosmétique comme des peignes et des cure ongles. Et puis, mon mythe préféré, j’ai appris que le terme Drakkar est une invention française du XIXème siècle et qu’on parle plutôt de langskip. D’autre part, une étude scientifique de 2011 a émis l’hypothèse que le talent de navigation des Vikings proviendrait d’outils de navigation exploitant les propriétés optiques uniques du spath d’Islande qui peut dépolariser totalement la lumière et permettre donc de déterminer la position du soleil même quand ce dernier n’est pas visible ou caché par des nuages.
Emission à réécouter ici.