SAS 077 La blonde de Pretoria - Gérard de Villiers

Par Jake @JakeVecc

Caractéristiques :

Genre : Policier / Erotique

Format poche : 247 pages

Résumé :

1985. Un attentat en Afrique du Sud conduit la CIA a envoyé son agent non officiel, Malko, à partir enquêter avec l’aide de deux officiers locaux Johanna et Ferdi. Rapidement, Malko découvre l’implication de Gudrun Tindorf – la blonde de Pretoria – une allemande lesbienne sans merci, une célèbre poseuse de bombes. L’allemande a été embauchée par Joe Grodno, l’organisateur de la campagne de terreur en Afrique du sud, lui-même soutenu par le KGB. Coincer la terroriste dans un pays où l’Apartheid est toujours d’actualité et où les blancs ne sont pas les bienvenus n’est pas une tâche facile. Pourtant, telle est la mission de Malko.

Avis :

Qui ne connaît pas la célèbre saga SAS qui compte plus d’une centaine d’ouvrages, et que l’on ne peut manquer à chaque « Relay », en gare ou aéroport ? Depuis le temps que je voyais ces livres aux couvertures ornés de femmes armées aux allures de strip-teaseuses, il fallait bien que j’en lise un ! C’est donc chose faîte ! Gerard de Villiers a une écriture très fluide, ce qui en fait certainement son succès auprès des voyageurs qui cherchent l’évasion facile. Le héros se rapproche d’un James Bond un peu moins classe. Chaud lapin, Malko se retrouve toutes les 40 pages dans des situations (je n’ai pas dit positions !) dignes du kamasutra. Ces passages très érotiques sont mêlés à une intrigue policière proche du roman d’espionnage. Le caractère sexuel est donc très appuyé et correspond certainement à la version masculine de la vague érotico-fantastique actuelle qui plait tant à la gente féminine ! La violence quasi omniprésente pourra en choquer certains, mais l’auteur parvient à nous conter une histoire pittoresque, très riche en détails contemporains. La culture et la situation politique sont clairement définies et expliquées, ce qui confère au roman une profondeur historique. Ce livre permet de passer un bon moment en permettant une évasion légère, ce qui est déjà pas mal, même s’il ne garantit pas une étude très philosophique de la vie !