Sentiment d'incompréhension, les personnages ne m'ont pas accrochés, ni le père Spartacus, ni les enfants perdus... Je serais même incapable de vous résumer l'intrigue.
Isa je te le prêterai si tu veux ?
Je laisse la place à l'éditeur :
Italie, années 60. Deux mondes différents mais parallèles se font face. D’une part le Chantier, quartier des bas-fonds planté sur un sordide lopin de terre, où les habitants, des laissés pour compte, survivent tant bien que mal en marge du boum économique. C’est dans ce quartier miteux que Salvatore, enfant des rues échappé de l’orphelinat, trouvera refuge et fera la connaissance du vieil Omero, qui lui ouvre sa porte, de Rase-Mèche qui, à la mort du vieil homme, l’initie à ses activités et de Pampa, autre gamin des rues, solitaire et sauvage. De l’autre côté du chemin : les enfants trouvés de l’orphelinat, placé sous l’autorité du Père Spartacus, ancien missionnaire intégriste qui souhaite ériger, à la gloire de la Sainte Vierge, un sanctuaire fait d’engrenages et de néons, grâce au magot d’un petit malfrat repenti… Entre ces deux mondes, peu de mots. Peu d’échanges. Rien. D’un côté, le progrès, la modernité bourgeoise. De l’autre, les enfants des rues, les laissés pour compte, les victimes. Un roman très beau et d’une grande délicatesse qui ne décevra pas les nombreux lecteurs de Chaos calme.