En Ontario, plusieurs campus médicaux ont lancé conjointement un projet pilote pour améliorer leur productivité et leurs prestations, à l'aide du software DiaShare. Cette plateforme met à disposition des radiologues et des spécialistes en médecine nucléaire une évaluation par les pairs sensible au contexte.
Au Canada, le Hamilton Health Sciences et le St. Joseph’ Healthcare Hamilton, tous deux affiliés à l’Université McMaster, lancent un projet pilote d'évaluation par les pairs pour augmenter l'efficacité et la transparence de leur département de diagnostic. Le projet se chargera des contrôles de qualité et de la collaboration pour la radiologie et la médecine nucléaire de 9 campus et de plus de 60 radiologues et spécialistes en médecine nucléaire. Ces deux hôpitaux utilisent DiaShare QUALITY, « une plate-forme d'évaluation par les pairs sensible au contexte » de Real Time Medical pour automatiser les flux de contrôle de qualité, les intégrer dans d'autres rapports et avoir une vue globale de ces activités tous campus confondus, tout en disposant d'analyses.
Un software sensible au contexte pour plus de productivité
Selon Real Time Medical, la sensibilité au contexte fait référence à « la cartographie exhaustive de tous les paramètres contextuels qui peuvent influencer les processus existants, ainsi que la capacité à évaluer de façon automatique le processus optimal pour chaque objectif. » Suivant son CEO, Ian Maynard, DiaShare « va automatiser et optimiser la gestion des études et des rapports des médecins et mettre à disposition de chaque radiologue une grille d'évaluation lui permettant de réaliser les contrôles de qualité. » Les soins sont plus axés sur les patients et l'évaluation par les pairs permet d'automatiser et d'optimiser des flux complexes qui sont souvent source de perte de temps. DiaShare permet d'économiser du temps et de l'argent et peut être étendu à d'autres processus de diagnostic clinique dans différents domaines : « radiologie, pathologie, ophtalmologie, cardiologie » etc.
Et améliorer la qualité des prestations médicales
Comme le dit Maynard à l'Atelier, le projet déplace les contrôles de qualité et d'amélioration possible dans le travail quotidien des médecins. Tout d’abord, l'adoption d'un flux de diagnostic quotidien peut modifier les comportements et augmenter la précision et la qualité des services de diagnostic. Deuxièmement, le nouveau logiciel devrait permettre de faciliter la mesure de la performance en temps réel et d'effectuer des contrôles de qualité proactifs pour les patients. Enfin, le système encourage une approche holistique : il est possible d’attribuer un travail à un radiologue en fonction de sa compétence plutôt qu'en fonction de sa disponibilité. Le programme met à la disposition des hôpitaux de nouveaux flux, tout en optimisant ceux qui existent déjà. En d’autres termes, l'intégration du nouveau logiciel permet aux organismes médicaux de rentabiliser leurs investissements précédents tout en bénéficiant d'une technologie innovante.